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Exposition collective à la galerie Nadira d’artistes de la capitale du Gharb

La galerie Nadira de Rabat accueille, jusqu’au 13 janvier prochain, une exposition collective d’artistes-peintres de la ville de Kénitra sur le thème «L’art du pinceau : entre couleurs et lumière». Les plasticiens Hamid Boukherraz, Abdallah Errami, Hanane Maagouz et Toufik Essayeh ont en commun cette volonté de mettre en valeur les spécificités de l’identité plurielle du Maroc et sa richesse naturelle.

Exposition collective à la galerie Nadira d’artistes de la capitale du Gharb
Cette expérience esthétique partagée est le fruit de plusieurs mois de préparation. Un travail qui s’est couronné par la réalisation d’œuvres qui ne laisseront pas le visiteur indifférent.

Appartenant à des styles et des courants d’expressions picturales différentes, ils aspirent à créer un dialogue visuel avec le public. Un pari apparemment gagné, puisque plusieurs visiteurs, lors du vernissage, n’ont pas manqué d’exprimer leur admiration devant des tableaux qui ont suscité, à la fois, des questionnements et de l’admiration. Cette expérience esthétique partagée est le fruit de plusieurs mois de préparation. Un travail qui s’est couronné par la réalisation d’œuvres qui ne laisseront pas le visiteur indifférent. Le peintre Hamid Boukherraz est un ambassadeur artistique de la capitale du Gharb. Il a fait plusieurs stages et réalisé diverses expositions à Cologne, en Allemagne. Fort de cette expérience, il a réussi à créer son propre style caractérisé par cette harmonie entre couleurs, lumière et graphisme. Il a choisi la technique de l’acrylique et de la peinture sur tissu pour imprimer à son travail un certain réalisme. Cet artiste autodidacte puise son inspiration dans des thèmes, tels que l’éducation et la culture marocaine dans son acception la plus large.   
L’art chez Hanane Maagouz prend une dimension militante. Elle aborde la question de la femme sous ses multiples facettes. En plus de sa dimension esthétique, elle considère la création artistique comme un moyen pour la promotion des droits de la femme. La nudité pudique de ses personnages féminins exprime la souffrance et le mal-être. Hanane Maagouz aspire à libérer le corps de la femme du joug de la culture misogyne, machiste et quelque peu hypocrite. À travers ses tableaux, Taoufik Essayeh met en valeur la richesse du patrimoine culturel dans ses différentes expressions.   Il s’inspire de l’ambiance des médinas et de la vie des gens simples. Sur plusieurs de ses tableaux, on est frappé par la force qui se dégage des visages de ses personnages. Une manière de faire surgir, non sans délicatesse, les émotions et les sentiments profonds des gens ordinaires. 
Abdallah Rami utilise, pour sa part, des matériaux puisés de la terre et de la nature marocaine. À travers des matières, telles que le sable, le chanvre ou les écorces d’arbres, il réalise des portraits et des paysages qui invitent le spectateur au voyage et au rêve. Cet artiste, qui ne manque pas de talent, laisse libre cours à l’imagination du visiteur et aux possibilités infinies de son interprétation.
Le passage, dans l’une des salles mythiques de la capitale de Rabat, de ces quatre artistes peintres de Kénitra ne passera pas inaperçu. Il constituera inéluctablement une étape ouvrant de nouvelles perspectives à des plasticiens en quête perpétuelle du sens, de l’esthétique et de reconnaissance. 

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