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Le Festival de cinéma coréen de retour

Le public cinéphile de la capitale et celui de la ville du détroit ont rendez-vous avec le septième art coréen. Après le succès retentissant des éditions précédentes, le Festival de cinéma coréen est de retour. Cette nouvelle édition, organisée à l’initiative de l’ambassade de la République de Corée au Maroc, se déroule du 6 au 9 novembre au cinéma Renaissance à Rabat et du 13 au 16 novembre à la Cinémathèque de Tanger.

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Organisé de 2010 à 2014, le Festival de cinéma coréen fait son grand retour, en ce mois de novembre, avec la projection de quatre films primés et acclamés par le public coréen. Il s’agit du long métrage «The Berlin File» du réalisateur Seong-wan Ryoo. Cette fiction, dont les faits se déroulent à Berlin, raconte l’histoire des services secrets internationaux qui sont aux trousses d'un agent impliqué dans un trafic d'armes au profit de la Corée du Nord. Ayant appris que son épouse a été enlevée pour le faire parler, le héros du film n'a que peu de choix : soit trahir son agence, soit sa famille.
Intitulé «Les Braqueurs», l’histoire du second long métrage, réalisé par Dong-hoon Choi, se déroule dans la capitale coréenne Séoul, où une bande de voleurs professionnels a pour mission de dérober «La larme du soleil», un diamant estimé à vingt millions de dollars.
La troisième soirée sera consacrée à «The Last Day» du réalisateur JK Yoon. Ce long métrage plonge le spectateur dans l’univers des catastrophes naturelles. Malgré des signes annonciateurs préoccupants, les autorités coréennes refusent d’évacuer les côtes, menacées par des séismes sous-marins pouvant donner lieu à un tsunami. Un cataclysme d’une ampleur inégalée menace tout le pays. Enfin, la dernière œuvre cinématographique, inspirée des films du Far West américain et intitulée «Le bon, la brute et le cinglé», clôturera ce Festival. L’histoire de ce film d’aventure western se déroule dans les années 1930 en Mandchourie sur fond d'invasion japonaise. Un riche homme d'affaires est en possession d'une carte mystérieuse qu'il vend à un banquier japonais. Ce long métrage, au titre évocateur, est réalisé par Ji-won Kim.
À travers la projection de ces quatre films, sous-titrés en français, l’ambassade de Corée déploie ses efforts en vue de permettre au public marocain de mieux connaître la richesse et la diversité du cinéma coréen. Le choix des villes de Rabat et de Tanger pour accueillir une telle manifestation cinématographique, souligne un communiqué de l’ambassade, n’est pas le fruit du hasard. «Ce sont des villes qui représentent par excellence leurs régions, par leurs histoires et par leur importance économique et culturelle. Ce Festival est une opportunité précieuse pour partager des moments d’amitié avec les fans marocains de la culture coréenne et tout particulièrement du cinéma coréen.»
Il est à souligner que l’industrie du film en Corée du Sud a connu un destin singulier. Selon plusieurs critiques et experts du septième art mondial, le cinéma coréen a réussi à résister à Hollywood sur son propre marché. La Corée du Sud est également l’un des rares pays où la part de marché des productions nationales sur le marché local est supérieure à celle des films étrangers, notamment américains. L’engouement pour les films sud-coréens ne se limite pas aux frontières du pays, ceux-ci se distinguent également dans les grands Festivals internationaux de cinéma. 

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