Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Le FMI et Moody's saluent la réforme marocaine

Le Fonds monétaire international (FMI) et l’agence de notation Moody’s saluent la réforme progressive du régime du change marocain. Une flexibilisation qui devra notamment renforcer la compétitivité extérieure du pays, selon les deux institutions.

Le FMI et Moody's saluent la réforme marocaine
La réforme du régime de change permettra de promouvoir davantage la position extérieure du Maroc, d'améliorer la capacité de l'économie à absorber les chocs et de préserver sa compétitivité extérieure, selon le FMI.

Le dirham marocain ne connaitra pas de perturbations majeures ou de dépréciation. C’est ce qu’affirme l’agence de notation Moody’s dans une note, publiée le 22 janvier, sur la réforme du régime de change au Maroc (lire aussi page 24). L’agence félicite les autorités marocaines pour cette décision qui, selon elle, devra protéger les réserves de change et améliorer sa compétitivité, ce qui se traduira par un développement positif de la notation du pays. Motifs avancés : un déficit courant largement conforme aux fondamentaux de 4 à 5% du PIB pour les deux prochaines années et des réserves de change importantes, équivalant à environ six mois de couverture des importations. Même son de cloche auprès du Fonds monétaire international. «L'introduction récente d'une plus grande flexibilité des taux de change permettra de promouvoir davantage la position extérieure du Maroc, d'améliorer la capacité de l'économie à absorber les chocs et de préserver sa compétitivité extérieure», a déclaré Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI. Une compétitivité extérieure qui se confirme davantage ces dernières années, grâce notamment à «la stratégie de diversification géographique du Maroc qui se positionne de plus en plus sur les marchés africains et ceux émergents», selon Moody’s. De même, cette compétitivité devrait encourager les flux d'investissements directs qui seront plus élevés les prochaines années, prévoit Moody’s. Par ailleurs, la flexibilité du régime de change constitue une véritable opportunité pour le Maroc, selon le FMI, surtout lorsque l’on sait que le Royaume a déjà balisé le terrain grâce notamment à la poursuite de son processus de réformes. «L'adoption de la loi sur les nouveaux statuts de la Banque centrale et la poursuite des efforts visant à renforcer les capacités de surveillance contribueront à renforcer le cadre stratégique du secteur financier marocain. Par ailleurs, la poursuite de l'assainissement budgétaire contribuera à réduire le ratio de la dette publique au PIB tout en garantissant les investissements prioritaires et les dépenses sociales à moyen terme», estime le FMI. 


Une 3e et dernière LPL

Le conseil d'administration du FMI a achevé la semaine dernière la troisième et dernière revue dans le cadre de l'accord sur la ligne de précaution et de liquidité (LPL) destinée à appuyer le programme de réformes économiques du Maroc. «Les autorités marocaines ont déclaré leur intention de continuer à traiter cette LPL, approuvée en juillet 2016 pour un montant de 3,61 milliards de dollars, comme précaution en vue de se prémunir contre les chocs extérieurs et soutenir les efforts en cours pour réduire les vulnérabilités budgétaires et extérieures», a déclaré le directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa. 

 

Lisez nos e-Papers