Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Régions

La Fondation Attijariwafa bank met en lumière les potentialités économiques de la cité de Mazagan

La ville d’El Jadida a abrité, jeudi dernier, la 43e édition du cycle de conférences «Échanger pour mieux comprendre», organisée à l’initiative de la Fondation Attijariwafa bank et à laquelle ont pris part des opérateurs économiques et des représentants de l’autorité locale.

La Fondation Attijariwafa bank met en lumière  les potentialités économiques de la cité de Mazagan
Les intervenants ont mis en exergue les secteurs porteurs ainsi que les projets phares en cours de réalisation ou déjà achevés.

«Les nouvelles opportunités économiques d’El Jadida» a été le thème de la 43e édition du cycle de conférences intitulé «Échanger pour mieux comprendre» et initié par la Fondation Attijariwafa bank. Selon un communiqué, cette rencontre régionale, organisée jeudi dernier à El Jadida, avait pour ambition de promouvoir les atouts et les nouvelles opportunités d’investissements qu’offre la cité de Mazagan. «Deuxième pôle industriel du Maroc, El Jadida contribue à hauteur de 10% à la production industrielle nationale et de 22% au volume global des exportations. Ce dynamisme est certes porté par l’écosystème créé par le groupe OCP au sein de la zone industrielle de Jorf Lasfar, et par la présence de grands groupes marocains et étrangers. Cependant, aux côtés de ces poids lourds de l’industrie nationale, de nouvelles activités commencent à émerger, à l’image de l’équipement automobile, des plateformes de centres d’appels et des NTI développées par des startups», a souligné Omar Bounjou, DG du groupe Attijariwafa bank, cité dans le communiqué. Rappelant les spécificités de la province d’El Jadida, il a fait savoir qu’à travers ses richesses, son dynamisme économique et les projets d’envergure qui y sont menés, la cité offre de nouvelles opportunités aux investisseurs nationaux et étrangers et est en phase de devenir un pôle de développement régional. 
«Au fil du débat, les intervenants ont mis en exergue les secteurs porteurs ainsi que les projets phares en cours de réalisation ou déjà achevés, sur lesquels la ville d’El Jadida entend capitaliser pour accélérer son développement et améliorer son positionnement», rapporte le communiqué. Selon Abdalah Chater, directeur du Centre régional d’investissement de la région de Casablanca-Settat, El Jadida constitue 20% de la superficie et 12% de la population de la région. «Les deux ports de la province d’El Jadida totalisent à eux seuls 72% des échanges du Maroc à l’international. Le port de Jorf Lasfar a aujourd’hui rattrapé celui de Casablanca. Aussi, nous avons la chance de disposer de la plus grande zone industrielle du Maroc», a-t-il révélé. De son côté, Karim Laghmich, DG de la Société d’aménagement du Pôle urbain de Mazagan (PUMA), a fait savoir qu’au lancement du projet, ses initiateurs ont constaté que la valeur réelle d’Azemmour était masquée. «Le site a été pensé pour être un trait d’union entre Azemmour et El Jadida et a été conçu autour de 4 piliers majeurs, à savoir un concept innovant, un cadre d’exception, une région dynamique et un soutien par des actionnaires forts. Cependant, deux problématiques majeures se sont posées lors de la conception du projet PUMA : la connectivité et l’équipement», a-t-il précisé. «En matière de valorisation des ressources patrimoniales, les sources de financement ne manquent pas, mais souffrent plutôt de l’absence de mécanismes de coordination entre les différents acteurs. De plus, les collectivités territoriales se limitent à l’appui financier et l’appui aux associations locales», a déclaré, pour sa part, Mohamed Daoud, vice-doyen de la Faculté des lettres d’El Jadida. e cette édition, le potentiel culturel et la valorisation du patrimoine historique d’El Jadida ont été présentés comme des facteurs essentiels au dynamisme économique de la ville et, plus globalement, de la région de Casablanca-Settat. 

Lisez nos e-Papers