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La première journée a été consacrée l'évaluation par chaque entraîneur ou représentant d'entraîneur des cinq pays qui ont disputé la Coupe du monde. Chaque cadre a expliqué sa façon de travailler, c'est-à-dire comment il a préparé son équipe pour la Coupe du monde et comment il a évalué son rendement. Lors des débats, certains ont anticipé la table ronde de demain (Ndlr, hier dimanche) en dévoilant ce qui leur a manqué pour réaliser de bons résultats. Certains ont évoqué la malchance, d'autres ont signalé des problèmes avec l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR). Mais aucun ne s'est réfugié derrière tout cela pour expliquer l'échec. Ils ont évoqué d'autres raisons. Grâce au président de la CAF, des sommités du football africain comme Daniel Amokashi et d'autres joueurs sont venus. La plupart d'entre eux ont parlé des problèmes de formation des jeunes et des cadres. Le manque de continuité dans le travail a été pointé du doigt. Quand on voit des nations comme la France finaliste de l'Euro 2016 et championne du monde 2018, on se rend compte du fruit de la stabilité au niveau du staff technique.
La continuité dans le travail doit également concerner les jeunes joueurs qui sont dans les équipes nationales de jeunes, parce qu'à chaque fois qu’il y a une défaite, on se pose toujours la question si on va abandonner cette génération-là et faire confiance à la nouvelle qui va arriver. Les travaux de samedi ont globalement concerné tout ce qu'on peut faire pour pérenniser le travail et comment on peut être meilleur au niveau de la formation à la fois des cadres et des joueurs.
Rabat, A.I.
