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Fouzi Lekjaa appelle à réduire le fossé qui sépare le football africain du football mondial

Fouzi Lekjaa, président de la FRMF, a appelé, samedi à Rabat, lors de l'ouverture de la conférence sur l'évaluation de la participation africaine en Coupe du monde 2018, à réduire le fossé qui sépare le football africain du football mondial, en référence aux résultats catastrophiques des représentants de l'Afrique en Coupe du monde.

Fouzi Lekjaa appelle à réduire le fossé qui sépare le football africain  du football mondial

Sur la même longueur d’onde que le président de la CAF, Ahmad Ahmad, le président de la Fédération Royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a établi un diagnostic alarmant de la situation du football africain après la participation décevante des cinq représentants de l'Afrique en Coupe du monde (le Maroc, le Sénégal, le Nigeria, la Tunisie et l'Égypte), qui ont été éliminées dès le premier tour. Le patron du football marocain a surtout appelé à réfléchir aux moyens de permettre aux équipes nationales africaines d’aller de l'avant et d'être capables de rivaliser avec les meilleures nations du football. «En tant que président d'une équipe qui a participé à la Coupe du monde (Ndlr, le Maroc), je pense qu'on doit réfléchir profondément avec une seule conviction, celle de permettre à nos équipes nationales et au football africain d’aller de l'avant et d'être dans la capacité de rivaliser avec le football mondial et d'être en mesure de réduire l'écart entre le football africain et mondial. Un écart qui devient de plus en plus une réalité vécue. Il est clair que les écarts entre les pratiques footballistiques dans notre continent et celles des pays qui enregistrent de belles apparitions en Coupe du monde sont réels, que ce soit au niveau de la pratique, de la formation ou de la gouvernance», a-t-il analysé.

De ce fait, Lekjaa a reconnu qu'il y a beaucoup d'efforts à consentir pour réduire ce fossé, sinon l’écart risque de se creuser davantage. «Il y a beaucoup d'efforts à faire, sinon cet écart risque même de devenir une fatalité. Quand vous essayez d'analyser la situation, vous vous rendez compte que les conditions de pratiques ne répondent pas aux normes et là quand vous essayez de comprendre, vous vous apercevez qu'à part quelques initiatives individuelles de formation, il n'y a pas de processus professionnel de formation des jeunes de bout en bout. Et quand vous essayez de comprendre le pourquoi de tout cela, vous vous apercevez que la gouvernance de notre football à tous les niveaux nous interpelle et nous interpellera sans doute lors des prochaines années», a-t-il souligné. Un constat logique au vu des résultats décevants des sélections africaines, mais qui reste un simple constat. 

Lekjaa ne digère toujours pas l’arbitrage en Russie

L’assistance vidéo à l’arbitre (VAR) fait toujours débat. Le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, en a remis une couche samedi devant les représentants du football africain, avec toutefois un semblant de recul. «Il ne faut pas traiter la question de l'arbitrage sous un angle où on paraît comme des victimes. Il faut être capable aujourd'hui de mener des analyses profondes, de faire des propositions concrètes pour le bien du football et son futur». C'est en substance ce qu'a déclaré Fouzi Lekjaa dans son speech d'ouverture. Des propos qui contrastent avec son attitude lors du match du Maroc face à l'Espagne où il avait protesté contre les décisions des hommes en noir. Il a même envoyé une lettre de protestation à la FIFA pour déplorer les erreurs des arbitres des matchs du Maroc.


Rabat, Abderrahman Ichi

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