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La France et la Croatie se disputent le trophée de la 21e édition

Au terme d’un mois de compétition, la France et la Croatie se donnent rendez-vous dimanche après-midi (16h) pour disputer la finale de la Coupe du monde, Russie 2018. Un match qui met fin à un Mondial qui restera gravé dans les mémoires. Les «Bleus» courent derrière un deuxième sacre, alors que les «Valteri» espèrent redessiner la carte footballistique mondiale.

La France et la Croatie se disputent  le trophée de la 21e édition

Aussi triste que cela puisse paraitre pour les fans du football, la Coupe du monde prend fin dimanche, avec la finale du tournoi entre la France et la Croatie. Un match inédit à ce niveau, depuis la première édition, disputée il y a un peu moins d’un siècle en Uruguay. Une rencontre dont l’issue est impossible à pronostiquer, tant le parcours des deux parties a été un exemple de ténacité et de rigueur. La balance penche légèrement vers les «Bleus», qui disputent leur troisième finale en 20 ans, la cinquième, si l’on compte l’Euro. C’est justement lors du Championnat d’Europe que cette sélection a pris une nouvelle dimension, avec une finale perdue lors de la prolongation face au Portugal. 

La France veut parader sur les Champs-Élysées 
Après avoir écarté l’Argentine (4-3) en huitième de finale, les hommes de Didier Deschamps ont battu l’Uruguay (2-0), avant de dompter la Belgique en demi-finale (1-0). Le grand travail du sélectionneur français a été d’inculquer les valeurs de la solidarité à une équipe truffée de talents, qui s’effacent volontiers pour laisser place au collectif. Dans chacun de ses matchs, la France a fait honneur au football collectif, à l’image d’Olivier Giroud qui défendait sur Eden Hazard, lors des derniers instants de la demi-finale. Ce dosage suffisant entre talent et utilité a donné un résultat peu surprenant au vu de l’évolution du football français depuis le sacre d’il y a 20 ans. Cette année par exemple, la France est devenue le deuxième pays à exporter le plus de footballeurs, juste derrière le Brésil. Vingt ans après le «Bleu, Blanc, Beur», la formation française est plus hétéroclite que jamais, à l’image de la société hexagonale.

Une sélection croate meilleure qu’en 1998
Face à la Croatie, c’est en revanche une autre paire de manches pour les Français. Forgée dans la douleur, la petite nation des Balkans (4 millions d’habitants) a rallié la finale de la Coupe du monde pour la première fois de sa jeune histoire. En 1998, Davor Suker (aujourd’hui à la tête de la Fédération) et consorts avaient atteint la demi-finale, avant de s’incliner face à… la France. Cette année encore, le talent ne manque pas avec le métronome Luka Modric, épaulé au milieu de terrain par le soliste Ivan Rakitic. En revanche, la véritable puissance de la Croatie a été la force de caractère du groupe mené par Zlatko Dalic. En effet, depuis le début de la phase à élimination directe, les «Valteri» ont dû passer par les prolongations, voire les tirs au but, pour se qualifier. Penser qu’ils seraient usés ou fatigués est donc une grossière erreur. Quoi qu’il en soit, le vainqueur de cette 21e édition de la Coupe du monde sera dignement sacré, au vu des parcours des deux finalistes, mais surtout au vu de leur 
pragmatisme.                             

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