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En mars 2016, le Fath de Rabat avait publié un communiqué où il annonçait que l’un de ses joueurs avait échoué aux tests antidopage sans révéler l’identité du joueur.
Une démarche louable du club de la capitale, seule équipe à soumettre régulièrement ses joueurs aux tests antidopage. Pour éradiquer ce fléau, le club a édicté de nouvelles règles. Objectif : permettre aux joueurs d’évoluer dans un climat sain pour atteindre un haut niveau de professionnalisme et préserver l’image du club. Désormais, le club a ajouté une clause dans le contrat de chaque stipulant qu’en cas de dopage ou d’utilisation de produits prohibés (drogue ou autres substances interdites), le club se préserve le droit de demander à la personne dopée des dommages et intérêts et de résilier son contrat, apprend-on auprès de Hamza Hajoui, président du club.
Mieux encore, le règlement intérieur du club que les joueurs ont signé met en garde contre les pratiques de dopage : «Dans notre règlement intérieur que les joueurs ont signé, il y a des éléments liés à la lutte contre le dopage et aux stupéfiants en plus des règles liées aux respects des horaires, de la hiérarchie, des installations et au respect du club», a assuré au «Matin» M. Hajoui. Une initiative louable du club rbati face une réalité que les clubs de football de la Botola ne veulent pas voir. Ce ne sont pourtant pas les cas qui manquent.
