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Les jours se suivent et ne se ressemblent pas au Rallye Aïcha des Gazelles. Et chacun porte son lot de défis et d'aventures. Samedi, les Gazelles avaient pour mission d'affronter les majestueuses dunes de Merzouga. Une étape jugée très difficile pour la plupart des 330 participantes formant les 165 équipages de cette édition 2018.
«C'était une étape très difficile. Déjà le matin, on avait beaucoup d'appréhension et ce qu'on craignait est arrivé. On s'est perdues et, du coup, il nous a fallu 4 h 30 pour trouver la première balise. Cela nous a perturbées et on a perdu confiance en nous. Il y avait des dunes de sable partout, on n’avait plus aucun repère. Heureusement qu’un autre équipage nous a un peu aidées. Mais on n'a pas pu finir l'étape», indiquent Catherine Zakel et Nell Bonnet, des cousines venues de France et qui prennent part au Rallye pour la première fois.
Si le sens de l'orientation a fait défaut à Catherine et Nell, Valérie Keller et Virginie Siraud ont quant à elles souffert de divers problèmes techniques. «Les deux premières journées se sont très bien passées, mais aujourd'hui c'était très difficile. On a surtout eu des problèmes mécaniques… beaucoup de problèmes mécaniques, ce qui nous a fait perdre des points», racontent les deux amies françaises. «On espère qu'il n'est pas trop tard et qu'on va passer une bonne nuit, ce qui nous permettra de reprendre la course demain sous de meilleurs auspices.»
Si certains équipages ont eu beaucoup de difficultés à finir leur parcours, d'autres se sont hissées en haut des classements journaliers dans les différentes catégories. Ainsi, dans la catégorie 4x4, c'est l'équipage suisse de Caroline Zosso et Peggy Vogel qui est en tête. Les Françaises Solène Kerleroux et Carine Poisson ont brillé en SUV, Mélanie Mor et Delphine Miquel, deux autres françaises, se sont quant à elles classées premières dans la catégorie «véhicules électroniques» (E-Gazelles), la nouveauté de l’édition 2018.
