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Un pas de géant dans le classement 2019

Le Maroc s’est lancé dans plusieurs réformes. Annulation des frais d'enregistrement et des droits de timbre, simplification de la création d'entreprises, simplification des procédures administratives liées à l’enregistrement de la propriété, facilitation du commerce transfrontalier et amélioration du règlement de l'insolvabilité en font partie. Un travail de longue haleine qui finit par porter ses fruits : le pays se hisse de 9 rangs en une année dans le classement Doing Business !

Un pas de géant dans le classement 2019
Quatre réformes principalement expliquent l’amélioration du classement Doing Business du Maroc.

Mémorable. Le Maroc s'est hissé de 9 rangs dans le classement mondial «Doing Business 2019 : former pour mieux réformer». Publié par la Banque mondiale, fin octobre dernier, le document classe le pays à la 60e place sur 190 pays, avec un score de 71,02 points, en hausse de 2,46 points sur un an. Quatre réformes sont essentiellement derrière cette avancée. Elles consistent en l’annulation des frais d'enregistrement et droits de timbre, simplifiant ainsi la création d'entreprises tout en la rendant moins onéreuse. Elles concernent aussi la simplification des procédures administratives liées à l’enregistrement de la propriété et le renforcement de la transparence du cadastre.
Autre réforme soulignée par le rapport de l’institution de Bretton Woods, la facilitation du commerce transfrontalier à travers l’instauration d’un système de dédouanement dématérialisé PortNet. En même temps, le Maroc a engagé un énorme chantier d’amélioration des infrastructures du port de Tanger. Enfin, le Royaume a amélioré le règlement de l'insolvabilité, en facilitant l’ouverture de la procédure d’insolvabilité, en encourageant la poursuite des activités du débiteur pendant la procédure d’insolvabilité, en rendant la procédure d’insolvabilité plus accessible aux créanciers et en leur accordant une participation accrue à cette dernière.
L'amélioration du classement du Maroc n’est pas passée inaperçue sur la scène internationale. Pour le Premier ministre coréen, Lee Nak-yeon, qui était en visite au Maroc, à la tête de la délégation d’affaires venue prendre part au Forum économique Maroc-Corée, qui s’est tenu le 21 décembre à Casablanca, c’est un des atouts qui font du Maroc un partenaire de choix. «Le Maroc fera bientôt partie du top 50», avait-il rappelé lors du forum. Par ailleurs, le Doing Business place le pays au deuxième rang dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Le Royaume pointe ainsi devant la Tunisie, au 80e rang, l’Égypte (120e) et l’Algérie (157e). Les Émirats arabes unis coiffent le classement MENA, en occupant la 11e place mondiale. Pour son édition 2019, le rapport Doing Business a recensé 314 réformes de l’environnement des affaires dans 128 économies qui bénéficient aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux entrepreneurs et qui favorisent la création d’emplois et l’investissement privé. «Le nombre de réformes recensées cette année dépasse le record de 290 réformes enregistré il y a deux ans», souligne le document. Autre record : les réformes engagées dans la région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, au nombre de 43. En Afrique subsaharienne, 40 économies ont mené 107 réformes, la meilleure performance réalisée par la région pour la troisième année consécutive.
Pour cette même édition, Doing Business a également collecté des données sur la formation dispensée aux agents de la fonction publique et aux utilisateurs des registres du commerce et des registres fonciers. En outre, il souligne le fait que les agents de dédouanement et les commissionnaires en douane suivent une formation régulière, les contrôles aux frontières et les formalités douanières s’en trouvent accélérés. La circulation transfrontalière des marchandises s’en trouve facilitée. 

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