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Gibraltar reste le seul obstacle à un accord global

La question du sort de l'enclave de Gibraltar après le Brexit est la seule qui reste à régler pour parvenir à un accord global dimanche sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE, ont estimé vendredi des sources diplomatiques après une réunion à Bruxelles.

Gibraltar reste le seul obstacle à un accord global
«Nous avons négocié de manière ouverte avec l'UE dans les domaines liés à Gibraltar et nous avons étroitement travaillé avec l'Espagne», a affirmé vendredi une porte-parole de la Première ministre britannique, Theresa May. Ph. DR

L'imbroglio autour de l'enclave de Gibraltar «reste la seule question encore ouverte» et un texte d'accord sur le Brexit doit être négocié, a confié un diplomate à l'issue d'une réunion à haut niveau entre des représentants des dirigeants des pays de l'Union européenne (UE), à deux jours d'un sommet crucial. L'un des autres points qui continuaient à poser problème, celui des futurs droits de pêche des Européens dans les eaux territoriales britanniques, a «été résolu», a dit une autre source diplomatique. «Les choses avancent, on voit de la lumière au bout du tunnel», a ajouté une troisième. «Nous travaillons dur», s'est de son côté contenté de répondre à la presse le négociateur en chef des 27 pays partenaires du Royaume-Uni au sein de l'UE, le 
Français Michel Barnier. L’Espagne a menacé de s'opposer à tout accord sur le Brexit si elle n'obtenait pas que soit inscrit noir sur blanc qu'elle disposerait d'un droit de veto sur les négociations futures qui concerneront Gibraltar. «Nous avons vraiment négocié de manière ouverte et constructive avec l'UE dans les domaines liés à Gibraltar et nous avons étroitement travaillé avec l'Espagne», a affirmé vendredi une porte-parole de la Première ministre britannique Theresa May. Mais après l'approbation espérée ce dimanche des 27 Chefs d'État et de gouvernement, le suspense sera loin d'être terminé. La ratification de l'accord devant le Parlement britannique est l'obstacle qui semble le plus difficile à surmonter. La Première ministre britannique, Theresa May, souhaiterait qu'il intervienne avant la pause parlementaire qui commence le 21 décembre. Si l'accord est voté, il restera encore au gouvernement à présenter dans la foulée un projet de loi de retrait et de mise en œuvre du Brexit, synonyme de nouveaux débats enflammés.
Les députés européens devraient attendre le feu vert de leurs homologues britanniques pour lancer à leur tour une procédure de ratification. Celle-ci prévoit la rédaction d'un rapport sur le traité de retrait et la déclaration politique, avant un vote en session plénière à la majorité simple.
Ce vote de ratification devrait intervenir au début de l'année 2019, mais il peut théoriquement avoir lieu jusqu'au 28 mars, dernier jour de session plénière avant la date effective du Brexit.
Après la ratification du Parlement européen, le traité de retrait doit être approuvé par le Conseil de l'Union européenne, statuant à la majorité qualifiée : 72% des 27 États membres, soit 20, représentant 65% de la population de ces États. 

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