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Le gouvernement palestinien appelle la communauté internationale à mettre fin aux agressions israéliennes

Le gouvernement palestinien a appelé, hier, la communauté internationale à intervenir immédiatement pour enrayer l'agression israélienne contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza après une nuit d'hostilités ayant coûté la vie à une Palestinienne enceinte et son bébé. Au moins 165 Gazaouis ont été tués par des tirs israéliens depuis le 30 mars.

Le gouvernement palestinien appelle la communauté internationale à mettre fin aux agressions israéliennes
L'explosion de la nuit du 8 au 9 août a coûté la vie à une Palestinienne enceinte et son bébé âgé de 8 mois.

Le Hamas et ses alliés dans la Bande de Gaza ont annoncé jeudi stopper leur barrage de roquettes déclenché la veille contre Israël, après une nuit d'hostilités ayant coûté la vie à une Palestinienne enceinte et son bébé. Les groupes armés «ont cessé vers midi toutes les opérations de représailles contre l'agression israélienne. Ils considèrent cet épisode d'escalade comme terminé», a déclaré un membre de leur commandement conjoint. Les pourtours israéliens de Gaza ont essuyé, entre mercredi soir et jeudi, plus de 180 tirs de roquettes et de mortier, auxquels l'aviation israélienne a riposté en frappant plus de 150 sites militaires du Hamas. Cette confrontation alimente l'inquiétude d'une nouvelle conflagration bien qu'Israël et le Hamas soient engagés dans des discussions indirectes, par l'entremise de l’Égypte et de l'ONU, pour une trêve durable. Israël et le Hamas, ainsi que ses alliés, se sont livré trois guerres à Gaza depuis 2008. Ils observent depuis 2014 un cessez-le-feu tendu, régulièrement mis à l'épreuve par les actes hostiles de part et d'autre de la barrière de sécurité israélienne qui ferme hermétiquement la frontière avec Gaza. Les accès de fièvre se multiplient depuis le 30 mars et le début d'un mouvement de protestation palestinien le long de la barrière pour dénoncer, entre autres, le blocus imposé par l'État hébreu à l'enclave. Les tensions ont été exacerbées par le transfert, le 14 mai par les États-Unis, de leur ambassade de Tel-Aviv à Al Qods. Au moins 165 Gazaouis ont été tués par des tirs israéliens depuis le 30 mars. Un soldat israélien a été tué le 20 juillet près de Gaza, pour la première fois depuis 2014. Les hostilités dans la nuit de mercredi à jeudi sont la troisième confrontation majeure depuis juillet. L'envoyé spécial de l'ONU, Nickolay Mladenov, a appelé toutes les parties à «s'éloigner du bord du gouffre». Le gouvernement israélien et l'administration américaine sont responsables de l'escalade dangereuse dans la Bande de Gaza assiégée depuis 11 ans, ainsi que des conditions de vie difficiles qui rendent la vie dure aux Palestiniens, a indiqué le porte-parole du gouvernement palestinien, Yusuf Al-Mahmoud, cité par l'agence de presse palestinienne Wafa. Le danger se posant devant la cause palestinienne exige une unité nationale immédiate, à même de permettre au gouvernement palestinien d'assumer toutes les responsabilités dans la Bande de Gaza, comme convenu sous les auspices de l’Égypte, a-t-il affirmé. 

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