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Le gouvernement s’engage à élaborer une offre intégrée aux objectifs bien définis

La commission présidée par le Chef du gouvernement devant élaborer, dans un délai de 3 semaines, un programme de projets et mesures pour la mise à niveau de la formation professionnelle a démarré ses travaux. La cadence de ses réunions va s’accélérer à partir de lundi prochain.

Le gouvernement s’engage à élaborer une offre intégrée aux objectifs bien définis
Le Conseil de gouvernement réuni jeudi à abordé la préparation du plan intégré pour la mise à niveau de l'offre de formation professionnelle.

Lors du Conseil de gouvernement tenu hier, Saâd Eddine El Othmani a annoncé que l’Exécutif s’attelait à préparer un plan intégré pour la mise à niveau de l'offre de formation professionnelle, selon des objectifs clairs et une vision globale. Ce document sera présenté à S.M. le Roi après l’écoulement du délai de trois semaines fixé par le Souverain. Selon le Chef du gouvernement, «l’essentiel est d’aboutir à une offre diversifiée et de très bonne qualité tout en réhabilitant la formation professionnelle qui devra répondre aux attentes du marché du travail ainsi qu’aux professions et spécialités d’avenir», a-t-il déclaré.
Cet engagement intervient quelques jours après la réunion présidée, lundi, par le Souverain et qui avait été consacrée à la mise à niveau de l’offre de formation professionnelle, à la diversification et valorisation des métiers et à la modernisation des méthodes pédagogiques. En effet, S.M. le Roi avait donné lors de cette réunion ses Hautes Instructions afin qu’une commission présidée par le Chef du gouvernement élabore et soumette dans un délai de 3 semaines un programme de projets et mesures précis et d’application immédiate qui seront notamment financés avec le concours du Fonds Hassan II. Cette commission, qui a déjà démarré ses travaux, va accélérer la cadence à partir de lundi prochain.
À ce sujet, Mohammed Rherras, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de la Formation professionnelle, a déclaré à notre journal que chaque département a déjà commencé à travailler à son niveau. «Juste après la réunion présidée par S.M. le Roi Mohammed VI, chaque département concerné s’est penché sur la réflexion de son côté sur les axes qui l’intéressent. À partir de lundi prochain, nous allons travailler à travers des comités mixtes qui regroupent l’ensemble des intervenants», nous apprend-il. Par ailleurs, selon M. Rherras, les premiers indices et le rythme de travail montrent que la commission sera dans les délais pour répondre aux Instructions Royales. «En effet, tout le monde est mobilisé autour de cette question et nous allons tous être au rendez-vous», estime-t-il.
De son côté, Zouheir Lharaoui, consultant et ex-directeur central à l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), attire l’attention sur quelques éléments à prendre en compte dans le cadre de cette réflexion menée par la commission présidée par le Chef du gouvernement. Tout en affirmant qu’il faut attaquer la question de la demande économique, il considère qu’il y a deux points importants sur lesquels il faut insister. «Il y a une autre composante importante à prendre en ligne de compte, c’est l’intermédiation (qui dépend du département de l’emploi et de l’Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences) et les observatoires. Ces derniers auront à jouer un rôle de prospective pour identifier les compétences que demandera le marché à court, moyen et long terme», explique l’ancien directeur.
M. Lharaoui souligne également que des efforts doivent être entrepris au niveau de la normalisation de la qualité du produit final, c’est-à-dire des lauréats de l'OFPPT. «Il faut travailler sur ces normes, ce qui peut être le rôle des organismes d’intermédiation ainsi que des employeurs qui ont des exigences précises». Cependant, ajoute-t-il, les points sur lesquels il faudra insister, ce sont les mécanismes de travail de l’OFPPT, qui doit être restructuré. Le consultant considère, par ailleurs, que la commission constituée aura beaucoup de travail à faire. Mais ce qui est rassurant, selon lui, c’est qu’il y a une expertise marocaine importante dans ce domaine, notamment au sein de l’Office et du département de l’Emploi. 

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