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Le gouvernement veut poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux

Le dialogue social entre le gouvernement et les partenaires sociaux reprendra dans les prochains jours. En effet, Exécutif et centrales syndicales semblent déterminé à reprendre les discussions autour de l’offre gouvernementale relative à l’amélioration des revenus. Les dossiers relatifs à la législation du travail ainsi qu’au droit de grève seront également sur la table des discussions.

Le gouvernement veut poursuivre le dialogue  avec les partenaires sociaux
le ministre du Travail et de l'insertion professionnelle a affirmé que les syndicats et le gouvernement étaient d’accord pour poursuivre le dialogue.

Après sa décision unilatérale de procéder à l’augmentation des allocations familiales dans les secteurs public et privé de 100 DH pour chaque enfant, le gouvernement vient de réaffirmer sa volonté de poursuivre le dialogue social avec les centrales syndicales et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Intervenant jeudi, dans le cadre de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, le Chef de l’Exécutif, Saâd Eddine El Othmani, a souligné que «le gouvernement demeure attaché au dialogue social».
Poursuivant son intervention devant les membres de son équipe gouvernementale, M. El Othmani a fait savoir que «l'offre présentée par le gouvernement lors du dialogue social comprend toutes les catégories. Notre souci est de résoudre les problématiques des travailleurs, aussi bien du secteur public que privé ainsi que ceux relevant des établissements publics et des collectivités territoriales». Dans le même sens, le Chef du gouvernement a rappelé que la porte était toujours ouverte au dialogue.«Nous sommes disposés à continuer le dialogue, puisque certains points nécessitent débat et accord», a-t-il souligné.
Attaché à l’offre qu’il a soumise aux partenaires sociaux, le gouvernement demeure également attaché au dialogue, selon son Chef. Ce dernier a d’ailleurs tenu, lors de son intervention, à remercier les centrales syndicales «qui ont exprimé, à l'occasion du 1er Mai, leur volonté de poursuivre le dialogue et de parvenir à un accord, sachant que nous avions l'espoir et le désir d'aboutir à un accord majeur, mais cela nécessite plus de temps». Le Chef de l'Exécutif a réitéré dans ce sens la volonté sincère du gouvernement de parvenir à un accord, dans l'intérêt de toutes les parties.
De son côté, le ministre du Travail et de l'insertion professionnelle, Mohamed Yatim, a affirmé que les syndicats et le gouvernement étaient d’accord pour poursuivre le dialogue. Dans une déclaration accordée à une radio nationale, le ministre a fait savoir qu’au au-delà de l’offre gouvernementale relative à l’amélioration des revenus, le dialogue devra se poursuivre sur des sujets tout aussi importants comme le Code du travail ou le droit de grève. «Le gouvernement ne compte pas procéder à l’élaboration de ces textes de façon unilatérale», a souligné le ministre.
Pour rappel, l’offre gouvernementale soumise aux syndicats inclut une augmentation nette de 300 DH pour les fonctionnaires dont les salaires ne dépassent pas 5.500 DH par mois. Classés dans les échelles de la fonction publique allant de 7 à 10, ces fonctionnaires sont au nombre de 752.423 si on inclut 123.000 fonctionnaires des collectivités territoriales. Selon des sources proches de ce dossier, l’impact financier d’une telle hausse avoisine les 4 milliards de dirhams par an pour le budget de l’État.
Le gouvernement a également promis une revalorisation des allocations familiales dans le privé et le public en y ajoutant 100 DH pour chaque enfant. Passant à 300 DH pour chacun des trois premiers enfants, cette hausse concernera quelque 400.000 personnes rien que dans la fonction publique. Son impact annuel sur le budget de l’État pourra facilement atteindre un milliard de dirhams, précisent les mêmes sources. Une indemnité de 700 DH pour les fonctionnaires travaillant dans les régions éloignées est aussi prévue. Touchant quelque 50.000 fonctionnaires, notamment dans les secteurs de l’Enseignement et de la Santé, cette prime coûterait dans les 420 millions de dirhams 
par an.

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