La Supercoupe d’Espagne entre le FC Barcelone et le Séville FC continue de faire des remous. Alors qu’en Espagne, le club andalou crie au favoritisme envers le Barça, au Maroc, c’est une tout autre polémique qui commence à enfler. Jeudi, c'est-à-dire à un peu plus de deux semaines de la rencontre, le Grand Stade de Tanger était complètement dans le noir, en raison d’une coupure de l’électricité et de l’eau par Amendis. La raison serait les dettes accumulées durant le dernier trimestre par la Sonarges, la société chargée de la gestion du Grand Stade. Cependant, une source bien informée précise que «la Sonarges avait entamé le processus de remboursement il y a quelques semaines, en versant près de 500.000 DH.»
L'issue de la crise ne devrait pas tarder
La mesure prise par Amendis pour couper le courant au stade, serait donc une manœuvre pour faire le forcing et récupérer l’ensemble de ses créances, qui s’élèveraient à quelque 800.000 DH. Au final, la décision d’Amendis serait compréhensible, si on tient en compte la situation financière dans laquelle se débat la Sonarges depuis quelques années déjà.
La nouvelle, annoncée par l’agence de presse espagnole «EFE», a été reprise par les principaux médias espagnols, toujours avides du moindre détail.
Qui plus est, lorsqu’il s’agit d’un match historique comme celui-ci. C’est, en effet, la première fois que la Supercoupe d’Espagne se disputera en dehors du territoire espagnol. L’intérêt est encore plus important lorsqu’il s’agit du Maroc. Une réunion entre les principaux acteurs devait avoir lieu vendredi, pour trouver une sortie de crise. La réunion devait initialement se tenir entre les responsables marocains et espagnols, afin de définir les détails du match.