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Le groupe Renault confie «provisoirement» le volant à son N°2

En attendant les suites de l'affaire, Carlos Gohsn est maintenu au poste de PDG du groupe Renault. Mais pour assurer la continuité de ses activités opérationnelles, le constructeur a confié «provisoirement les commandes» à son N°2 Thierry Bolloré. Au Japon, Nissan prévoit de destituer aujourd’hui Ghosn de ses fonctions de président du conseil d’administration.

Le groupe Renault confie «provisoirement» le volant à son N°2
Un tribunal de Tokyo a décidé, hier, le maintien de Carlos Ghosn en détention pendant 10 jours.

Carlos Ghosn «temporairement empêché» demeure «Président-Directeur général» du groupe Renault. C'est ce qu’a décidé le conseil d'administration du constructeur réuni le 20 novembre pour mettre en place des mesures de gouvernance provisoires afin de préserver les intérêts du groupe et assurer la continuité de ses activités opérationnelles.
Il a ainsi nommé «à titre provisoire» Thierry Bolloré en qualité de directeur général délégué. Il exercera à ce titre la direction exécutive du groupe, disposant ainsi des mêmes pouvoirs que Carlos Ghosn», souligne le communiqué du constructeur publié mardi à 22h.  À ce stade, le conseil a affirmé ne pas être en mesure de se prononcer sur les éléments dont disposeraient Nissan et les autorités japonaises. Renault demande seulement à Nissan de lui transmettre l'ensemble des informations en sa possession dans le cadre des investigations internes dont M. Ghosn a fait l’objet. Notons que l’enquête de Nissan sur des malversations présumées de son président Carlos Ghosn s'est élargie pour inclure l'alliance Renault-Nissan, ont indiqué des sources à Reuters.
Nissan avait informé lundi le conseil d'administration de Renault qu'il avait des preuves de malversations potentielles au niveau de Renault-Nissan BV, la structure néerlandaise supervisant les opérations de l'alliance sous le contrôle final de Renault, ont déclaré trois sources au fait du dossier. À noter que le constructeur japonais, détenu à 43,4% par Renault, a annoncé qu'une enquête interne avait établi notamment que Carlos Ghosn avait sous-évalué sa rémunération auprès des autorités de marché et utilisé de l'argent de Nissan à des fins personnelles. Selon l’agence de presse japonaise Kyodo citée par Reuters, un tribunal de Tokyo a décidé, hier, le maintien de Carlos Ghosn en détention pendant 10 jours. Pour rappel, il a été arrêté lundi au Japon. Et Nissan doit se prononcer aujourd'hui sur sa destitution de ses fonctions de président du conseil d’administration.

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