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La HACA prend part aux Assises internationales du journalisme

À l’invitation de la sous-direction générale à la communication et à l’information de l’Unesco, la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a pris part aux Assises internationales du journalisme organisées récemment à Tunis. L’instance a été représentée par son directeur, Jamal Eddine Naji.

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«Le journaliste professionnel doit s’engager sérieusement dans le grand chantier de l’éducation aux médias». C’est ce que suggère le directeur général de la HACA et président du Réseau des chaires Unesco en communications (Orbicom), Jamal Eddine Naji, pour contrer la destruction et la désintégration de la mission du journaliste.
Prenant part aux premières Assises internationales du journalisme, organisées du 15 au 17 novembre à Tunis, l’expert marocain en journalisme et communication a rappelé le rôle du journaliste professionnel dans la défense de «la liberté d’expression en s’efforçant laborieusement d’inspirer, de manière volontariste, les politiques publiques en matière de libertés, de justice, de droits démocratiques et de citoyenneté démocratique conséquente et digne».
Interrogeant le rapport ou le «nouveau face à face» entre le journaliste professionnel et le citoyen connecté ou ce qu’on appelle désormais le «e-citoyen», M. Naji a estimé que le défi pour le journalisme semble complexe et quelque peu déroutant pour les professionnels et leurs organisations. Mais ce défi, explique-t-il, peut être simplifié à une équation entre un «imaginaire collectif» d’hier et le nouvel imaginaire collectif d’aujourd’hui.
Intervenant lors d’un panel d’experts et de porteurs de projets innovants à propos de la priorité de l’éducation aux médias, M. Naji a fait savoir que l’imaginaire d’hier était fait de légendes, de contes, de fausses croyances et de rumeurs. S’agissant de l’imaginaire d’aujourd’hui, l’expert a expliqué qu’il est en train de se construire sous nos yeux et au bout de nos «clicks» par de fausses nouvelles ou «fake news», des tweets incroyables, des rumeurs virales, des stéréotypes anciens et nouveaux, des discours haineux et de terreur ou des manipulations et des falsifications de contenus. 

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