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Hakima Fasly : «La défense de la démocratie est un objectif national et non l’affaire d’un parti»

Hakima Fasly : «La défense de la démocratie  est un objectif national et non l’affaire d’un parti»

La situation au sein du parti Justice et Développement (PJD), l’élection de Hakim Benchamach à la tête du Parti Authenticité et Modernité, la campagne de boycott, les sorties médiatiques des membres de gouvernement… Ce sont là les principaux axes abordés lors de l’émission «L’Info en face» sur Matin TV qui a reçu hier comme invitée Mme Hakima Fasly, membre du conseil national du PJD et vice-présidente de la commune urbaine de Casablanca. Au lendemain de l’élection du nouveau secrétaire général du PAM, Hakim Benchamach, et en réaction à son premier discours, Mme Fasly a précisé que la relation entre les deux partis n’était pas prête à changer. «Je pense qu’on va continuer dans la majorité et l’opposition…, ça se voit qu’on ne sera pas de grands amis», a-t-elle indiqué. Tout en regrettant les propos du nouveau dirigeant du PAM, l’invitée de Rachid Hallaouy a tenu à préciser que la priorité pour chaque parti devrait être l’intérêt national. «Le principal danger qui guette la démocratie vient justement des gens qui veulent accaparer la défense de la démocratie qui est pourtant un objectif national». Et d’ajouter que le Maroc n’a pas besoin de ce genre de discours et qu’au lieu de parler des risques de l’islam politique, il faut s’intéresser aux risques économiques et sociaux qui menacent le pays, a-t-elle déploré. Évoquant la situation au sein du PJD, Hakima Fasly qui est membre du conseil national du parti, a reconnu l’existence de certaines tensions tout en se montrant rassurante. «Nous sommes un parti vivant, organisé et qui évolue et notre devise est que l’opinion est libre, mais la décision doit être appliquée par tous», a-t-elle indiqué en rappelant que le PJD est passé par des phases difficiles qui l’ont perturbé et notamment le «blocage» gouvernemental (L’ancien SG a été dans l’incapacité de former un gouvernement durant six mois, NDLR). Cette tolérance du débat au sein du parti, Mme Fasly l’a par ailleurs démontrée en s’exprimant sur le sujet de la campagne de boycott et la réaction de certains membres par rapport à la position du gouvernement et du PJD. Pour elle, le boycott est à la fois commercial, économique, politique et stratégique et le gouvernement ne devait pas réagir en premier, ce sont les entreprises concernées qui devaient le faire. «Au gouvernement, ils ont eu la maladresse et n’ont pas bien mesuré l’impact du boycott… En réalité, ils avaient un problème au niveau de la communication», explique Mme Fasly tout en saluant la deuxième sortie du Chef du gouvernement pour présenter des excuses aux citoyens. 
Suivez l’intégralité de l’émission sur notre site lematin.ma et sur notre chaine Matin TV.

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