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Historique, le Maroc 60e mondial ! Les raisons d'un sursaut

Le Maroc s'est hissé de 9 rangs dans le classement «Doing Business 2019 : Former pour mieux réformer» publié le 31 octobre par la Banque mondiale. Avec un score en amélioration à 71,02 points, le Royaume occupe la 60e place sur 190 pays. Quatre grandes réformes lui ont permis ce sursaut : la simplification de la création d'entreprise, de l'enregistrement de la propriété, du commerce transfrontalier ainsi que du règlement de l'insolvabilité.

Historique, le Maroc 60e mondial !  Les raisons d'un sursaut

Bonne nouvelle. Le Maroc s'est hissé de 9 rangs dans le classement «Doing Business 2019 : Former pour mieux réformer» publié le 31 octobre par la Banque mondiale. Avec un score en amélioration à 71,02 points (+2,46 pts par rapport à 2018), le Royaume occupe la 60e place sur 190 pays (69e en 2018). À l’échelle de l’Afrique, il se maintient dans le Top 3, derrière l’Ile Maurice (20e) et le Rwanda (29e). Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), il occupe la 2e position, après les Émirats arabes unis (11e), loin devant la Tunisie (80e), l’Égypte (120e) ou encore l’Algérie (157e). Le Maroc est ainsi champion de l’Afrique du Nord.  
Le sursaut du pays dans le classement mondial a été réalisé grâce à 4 réformes l’an dernier, contre 2 l’année précédente, selon le rapport de l’institution de Bretton Woods de plus de 300 pages publié en anglais. 

D’abord, le pays a simplifié la création d'entreprise et l’a rendue moins coûteuse «en annulant les frais d'enregistrement et droits de timbre». Ensuite, il a facilité l'enregistrement de la propriété
en renforçant la transparence du cadastre et en simplifiant les procédures administratives. 
Puis, pour le commerce transfrontalier, le pays a facilité l’exportation et l’importation en instaurant un système de dédouanement dématérialisé et en améliorant les infrastructures du port de Tanger. Enfin, le Royaume a amélioré le règlement de l'insolvabilité, en facilitant l’ouverture de la procédure d’insolvabilité, en encourageant la poursuite des activités du débiteur pendant la procédure d’insolvabilité, en rendant la procédure d’insolvabilité plus accessible aux créanciers et en leur accordant une participation accrue à la procédure. Globalement, dans son rapport Doing Business 2019, la Banque mondiale a recensé 314 réformes de l’environnement des affaires dans le monde au cours de l’année dernière. «Ces réformes, qui concernent 128 économies, bénéficient aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux entrepreneurs, favorisant la création d’emplois et l’investissement privé. Le nombre de réformes recensées cette année dépasse le record de 290 réformes enregistré il y a deux ans», est-il souligné. Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont atteint, également, un nouveau record avec 43 réformes. En Afrique subsaharienne, 40 économies ont mené 107 réformes, la meilleure performance réalisée par la région pour la troisième année consécutive. Par ailleurs, le Top 3 du classement mondial sur la facilité de faire des affaires est constitué, respectivement, par la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Danemark. Suivent la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong, la République de Corée, la Géorgie, la Norvège, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Macédoine, qui ferme le top 10. L’Espagne se positionne 30e devant la France (32e) et l’Italie (51e). 

Les dix économies où les améliorations sont les plus sensibles sont l’Afghanistan, Djibouti, la Chine, l’Azerbaïdjan, l’Inde, le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire, la Turquie et le Rwanda. Avec six réformes à leur actif chacun, le Djibouti et l’Inde figurent dans le Top 10 pour la deuxième année consécutive. 
Cette année, Doing Business a collecté des données sur la formation dispensée aux agents de la fonction publique et aux utilisateurs des registres du commerce et des registres fonciers. Le rapport comprend notamment une étude faisant observer que lorsque les agents de dédouanement et les commissionnaires en douane suivent une formation régulière, les contrôles aux frontières et les formalités douanières s’en trouvent accélérés, ce qui facilite la circulation transfrontalière des marchandises. 

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