Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Économie

Les industriels démarrent 2018 sur de bonnes bases

Les industriels démarrent 2018  sur de bonnes bases
Selon 55% des industriels, la situation de la trésorerie est jugée «normale», alors que 39% la qualifie de «difficile».

Les derniers résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib font ressortir des constats plutôt bons. Le climat général des affaires dans l’industrie au dernier trimestre de l’année écoulée est jugé «normal» pour 59% des chefs d’entreprises sondés, et «défavorable» selon 30%. Pour leur part, les conditions d’approvisionnement et le niveau du stock des matières premières et demi-produits sont qualifiées de «normal» par la majorité des industriels. 
Sur la même période, les coûts unitaires de production ont stagné selon 75% des patrons opérant dans l’«agroalimentaire» et 85% des industriels du «textile et cuir». En revanche, 55% des dirigeants dans la «mécanique et métallurgie» et 75% dans la «chimie et parachimie» ont déclaré une hausse des coûts unitaires. 

En effet, selon les entreprises, cette appréciation émane du renchérissement des coûts des matières premières, spécialement dans les branches «chimie-parachimie» et «mécanique-métallurgie». 
Et la trésorerie ? Pour 55% des industriels, la situation est jugée «normale», alors que 39% la qualifient de «difficile». À en croire les chefs d’entreprises, les difficultés de trésorerie sont en liaison avec l’augmentation des charges non financières conjuguée à l’accentuation des difficultés de recouvrement et la baisse des délais fournisseurs. 
Côté dépenses d’investissement, elles ont stagné selon 48% des chefs d’entreprises. Par contre, ces dépenses ont augmenté, affirment 53% des industriels. Cette hausse est liée à l’amélioration décalée dans les sous-branches «industrie de l’habillement et des fourrures», «travail des métaux» et «industrie automobile». Enfin, le coût du crédit a stagné selon la plupart des entreprises, et ce, dans l’ensemble des branches d’activités. 
Souhir Benkirane

 

Lisez nos e-Papers