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Infantino, Rubiales et Pedro Sanchez discutent d'une candidature espagnole conjointe avec le Maroc

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, s’est réuni mercredi avec le président de la Fédération espagnole (RFEF), Luis Rubiales, et le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez. Parmi les thèmes discutés, la possibilité d’une candidature de l’Espagne pour héberger le Mondial 2030. Une candidature conjointe aux côtés du Maroc et du Portugal a ainsi été évoquée.

Infantino, Rubiales et Pedro Sanchez discutent d'une candidature espagnole conjointe avec le Maroc
Fouzi Lekjaâ et Luis Rubiales.

Trois mois jour pour jour après le vote de Moscou, au terme duquel le trio États-Unis-Mexique-Canada a obtenu l’organisation de la Coupe du monde 2026, l’organisation de l’édition suivante revient sur la scène internationale. Si le Maroc a d’ores et déjà émis la volonté de se représenter une nouvelle fois, il est aujourd’hui clair qu’une candidature conjointe est la piste la plus adéquate pour convaincre aussi bien la FIFA que les fédérations membres. Mercredi, au palais de La Moncloa à Madrid, le Chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, s’est entretenu avec le président de la RFEF, Luis Rubiales, et le président de la FIFA, Gianni Infantino. Derrière les sourires affichés devant les caméras, l’ordre du jour de la réunion était bien sérieux. Selon les médias espagnols, Rubiales aurait formulé une demande officielle au gouvernement espagnol, pour que l’Espagne se porte candidate à l’un des deux événements majeurs du monde du football, le Championnat d’Europe des nations (Euro) en 2028, ou la Coupe du monde 2030. 

Douze ans avant le Mondial 2030, la campagne de candidature se dessine
Dans un entretien accordé récemment au «Matin», Luis Rubiales affirmait qu’une candidature conjointe avec le Maroc et/ou le Portugal nécessitait «une étude approfondie et rigoureuse, pour ne pas créer des expectatives irréelles.» Évoquée durant les quelques mois précédant la manifestation d’intérêt de la part du Maroc en août 2017, la possibilité d’une candidature commune entre le Maroc et les deux pays de la péninsule ibérique avait très vite été écartée. Il faut dire que le climat à la RFEF à l’époque était tout sauf saint, avec notamment l’enquête et les perquisitions qui visaient son ex-président Angel Maria Villar. 
Aujourd’hui, avec Rubiales à la tête de l’instance footballistique espagnole, un pas a été franchi vers une collaboration élargie, comme Rubiales lui-même et Fouzi Lekjaâ, président de la FRMF, l'ont affirmé lors de la présentation de la Supercoupe d’Espagne, en août dernier. Pour l’instant, le Mondial 2030 fait l’objet de la candidature officielle d’un trio sud-américain, l’Uruguay, l’Argentine et le Paraguay, qui se liguent pour abriter le centenaire de la compétition. Le Maroc a également manifesté son intérêt, tout comme le Royaume-Uni, à travers une candidature conjointe entre l’Angleterre et l’Irlande. Cette dernière a reçu l'aval, peut-être trop hâtif, du président de l'UEFA, le Slovène Aleksander Ceferin. 


La presse portugaise évoque un désistement du Portugal

Annoncée mercredi par les médias espagnols, la candidature commune pour l’organisation du Mondial 2030, qui impliquerait le Maroc et le Portugal aux côtés de l’Espagne, n’a pas trouvé écho chez les Lusitaniens. À en croire le quotidien sportif «A Bola», cette hypothèse «manque de fondements» et «ne figure pas à l’horizon» pour le Portugal. La dernière fois que les deux pays ibériques se sont associés, c’était pour se porter candidat à l’organisation du Mondial 2018, avant d’être défaits par la Russie.

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