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Israël étend ses colonies illégales

Vendredi, des affrontements ont éclaté entre les Palestiniens et les forces d'occupation israéliennes dans le village de Kobar, à l'ouest de Ramallah, en Cisjordanie où l'État hébreu a annoncé la construction de nouveaux logements dans une colonie. Les colonies israéliennes en territoires palestiniens occupés sont considérées comme illégales par la communauté internationale.

Israël étend ses colonies illégales
Des véhicules des forces d'occupation israéliennes déployés à Kobar, en Cisjordanie occupée, le 27 juillet 2018. Ph. AFP

Israël a annoncé vendredi la construction de nouveaux logements dans une colonie de Cisjordanie occupée. Durant la même journée, des affrontements ont éclaté entre Palestiniens et forces israéliennes dans le village de Kobar, à l'ouest de Ramallah. Lors des contrôles de sécurité menés par les soldats d'occupation à l'entrée et à la sortie du village, environ 150 Palestiniens ont lancé des pierres, des bombes incendiaires et des pneus enflammés vers les militaires qui ont répondu avec des moyens de dispersion anti-émeutes.
Selon l'agence de presse palestinienne Wafa, trois Palestiniens ont été arrêtés dans ces affrontements qui n'ont pas fait de blessé. Le mouvement Hamas, au pouvoir dans la Bande de Gaza, a qualifié vendredi l'attaque «d'opération courageuse résultant des crimes quotidiens de l'occupation israélienne.» Ces dernières années, de nombreuses attaques au couteau contre des Israéliens ont été menées par des Palestiniens. Jeudi dernier, la branche armée du Hamas a promis de venger la mort de trois de ses membres, tués la veille dans des raids israéliens menés en représailles à des tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza, qui ont blessé un soldat israélien. Samedi, le Hamas a annoncé un cessez-le-feu au lendemain d'une escalade de violences ayant coûté la vie à quatre Palestiniens et à un soldat israélien, premier militaire israélien tué dans le secteur depuis la guerre de Gaza en 2014.
Depuis l'annonce du cessez-le-feu, la région a connu une accalmie avec notamment une diminution du nombre de cerfs-volants ou de ballons incendiaires lancés de la Bande de Gaza vers le sud d'Israël. Au moins 153 Palestiniens ont été tués dans la Bande de Gaza depuis le début, le 30 mars, de manifestations contre le blocus israélien qui dure depuis plus de 10 ans et pour réclamer le droit au retour des Palestiniens qui ont fui ou ont été chassés de leurs terres à la création d'Israël en 1948.

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