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Le projet de loi 31.13 relatif au droit d’accès, qui entrera en vigueur l'année prochaine, traduit une réelle volonté de renforcer la confiance entre l'administration et ses usagers. Il est ainsi l'une des base pour l'ancrage de la démocratie participative.
Pour mettre en avant le rôle des médias pour la promotion du droit d'accès à l'information et favoriser l'échange et la réflexion sur cette question, la section Maroc de l'Union de la presse francophone (UPF), a tenue une conférence, mercredi à Casablanca sous le thème "Le droit d’accès à l’information et la démocratie participative".
"L’accès à l’information est l'affaire de tous. Cela permet de conscientiser le citoyen", a indiqué Meriem Oudghiri, président de UPF-section Maroc. En effet, un citoyen bien informé est plus à même d’interpeller les responsables au sujet des politiques adoptées aux niveaux local et national, d’y contribuer et d’être une force de proposition.
Un constat confirmé par Mustapha El Khalfi, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, qui a insisté sur la nécessité de réussir le défi de l'accès à l'information pour garantir une meilleur pretique de la démocratie participative. Cette dernière ne saurait remplir sa mission sans le droit d’accès à l’information, a-t-il indiqué. "Le cadre législatif relatif à la démocratie participative est là, il reste maintenant de relever le défi de l'accès à l'information. Ce défi ne peut être relever qu'avec l'appui des institutions médiatiques", a déclaré M. Khalfi qui a également lancé un appel au renforcement des capacités des acteurs associatifs afin de faciliter leur accès à l’information et son exploitation à toute fin utile.
