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L'agroalimentaire fortement exposé le trimestre dernier

Deux tiers des industriels ont bénéficié d’un climat des affaires jugé normal le trimestre dernier. Selon l’enquête trimestrielle de conjoncture de Bank Al-Maghrib, les conditions d’approvisionnement étaient normales pour 72% des industriels. Idem pour la trésorerie jugée également normale par 56% d’entre eux et pour l’accès au crédit financier. En revanche, l'agroalimentaire, la chimie-parachimie et le textile-cuir ont subi la hausse des matières premières.

L'agroalimentaire fortement exposé  le trimestre dernier
Pour 33% des industriels sondés, le climat des affaires était défavorable le trimestre dernier.

Le climat des affaires était normal lors du 3e trimestre. C’est ce que pensent près des deux tiers des industriels, toutes branches confondues, interrogés par Bank Al-Maghrib (BAM). Ce taux monte jusqu’à 80% dans l’agroalimentaire et le textile et cuir. Il est de 69% dans la mécanique et métallurgie et de seulement 48% dans la chimie et parachimie. Selon les résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture du troisième trimestre, pour 33% des industriels sondés le climat des affaires était défavorable. Cette proportion baisse à 15% dans le textile et cuire et atteint 47% dans la chimie et parachimie.
Concernant les conditions de production, 52% des industriels s’attendent à une stagnation des effectifs employés dans les trois prochains mois tandis que 20% prévoient une baisse. Par branche, 87% des industriels de la chimie et parachimie s’attendent à une stagnation et 11% à une hausse. Ces effectifs auraient stagné, le trimestre dernier, pour 76% des industriels et augmenté pour 17% d’entre eux.

Les conditions d’approvisionnement auraient pour leur part été normales le trimestre dernier pour 72% des industriels et difficiles selon 26% d’entre eux. «Ces conditions étaient normales pour 87% des industriels de la mécanique et métallurgie et 62% des patrons dans la chimie et parachimie», indique BAM. En revanche, 38% des entreprises de la chimie et parachimie indiquent des conditions d’approvisionnement difficiles.
Les coûts unitaires de production ont augmenté le trimestre dernier pour 21% des industriels du pays, selon BAM. Cette hausse a touché particulièrement 91% des industries agroalimentaires, 86% des entreprises de chimie-parachimie et 73% des professionnels du textile-cuir. Cette hausse, souligne la Banque centrale, est principalement liée, selon les entreprises, au renchérissement des coûts des matières premières.
En outre, la situation de la trésorerie des industriels était normale le trimestre dernier selon 56% de l'échantillon, avec un pic de 68% dans l’agroalimentaire. Cette proportion est de 62% dans le textile et cuir, de 58% dans la chimie et parachimie et de 43% dans la mécanique et métallurgie. La situation de trésorerie est jugée difficile pour 36% des industriels sondés et varie entre 26% dans la mécanique et métallurgie et 39% dans la chimie et parachimie. Pour l’accès au financement bancaire, il est qualifié de normal par plus de 90% des chefs d’entreprises de l’agroalimentaire et de la chimie et parachimie. Il est en revanche difficile selon 68% et 37% des entreprises opérant respectivement dans la mécanique et métallurgie et dans le textile et cuir. 78% des entreprises indiquent un coût du crédit inchangé par rapport au deuxième trimestre alors que 20% d’entre elles le déclarent en hausse.
Les dépenses d’investissement ont connu, selon les entreprises sondées, une hausse dans l’ensemble des branches d’activité à l’exception de la chimie et parachimie. Ces dépenses ont été financées à hauteur de 80% par des fonds propres et de 19% par crédit.                             

 

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