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L’AIE abaisse ses prévisions à 1,4 million de barils par jour

L’Agence internationale de l’énergie a revu à la baisse, hier, ses prévisions de demande mondiale de pétrole en 2018. Celle-ci devrait se contracter de 100.000 barils par jour comparé aux précédentes prévisions, du fait d'un rebond des cours.

L’AIE abaisse ses prévisions à 1,4 million  de barils par jour
La production mondiale de pétrole devrait atteindre 99,2 millions de barils par jour en 2018.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) vient de baisser sa prévision de croissance de la demande de pétrole en 2018. Elle envisage désormais un ralentissement au second semestre provoqué entre autres par la hausse des prix. Ainsi, la demande mondiale devrait progresser de 1,4 million de barils par jour cette année, soit 100.000 barils par jour de moins qu’annoncé en avril dernier. Sur l’ensemble de l’année, l’AIE s’attend à une demande mondiale de 99,2 millions de barils par jour. Les explications fournies à cette révision à la baisse des prévisions évoquent un «récent» rebond des prix de l’or noir qui devrait contrecarrer les effets positifs du contexte économique solide et la météo favorable (froid) observés en Europe et aux États-Unis lors du premier semestre. Pour l’instant, la production mondiale de pétrole reste inférieure aux prévisions de demande de l’AIE : autour de 98 millions de barils par jour en avril. 
Par ailleurs, l’Agence n’arrive pas à évaluer avec certitude l’effet des sanctions rétablies par Donald Trump sur l’Iran. «Il y a une incertitude compréhensible sur l'impact potentiel sur les exportations iraniennes qui représentent aujourd'hui 2,4 millions de barils par jour. Les exportations iraniennes de brut avaient baissé de 1 million de barils par jour lorsque les sanctions internationales étaient appliquées entre 2012 et 2015, mais seul le temps dira quelle sera l'ampleur du dérèglement cette fois», note l'AIE. En outre, «l'accélération du déclin de la production» au Venezuela en raison de la crise politique s’ajoute à cette incertitude et «pourrait constituer un défi majeur» pour les producteurs : nombre de barils et qualité du pétrole, selon l'Agence. Quoi qu’il en soit, la détente de la demande mondiale pourrait avoir un effet régulateur sur les prix. Ces derniers avaient certes baissé en 2014, mais ils ont depuis augmenté à 60 dollars le baril, parfois plus. 

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