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Souhaitant garantir un enseignement de qualité à leur progéniture, de plus en plus de parents ont tendance à inscrire leurs bambins dans des établissements scolaires privés, surtout face à la crise que connait l’enseignement public dans notre pays depuis quelques années. Mais le choix de l’école devient très difficile vu le grand nombre de ces établissements et les tarifs qui ne cessent d’augmenter chaque année malgré la qualité de l’enseignement qui laisse parfois à désirer. En effet, le choix des écoles privées est devenu un effrayant spectre dont les parents ignorent la logique et commencent à se poser la question du choix : la réputation, le système (bilingue, mission, type mission), la fréquentation, la pédagogie, la formation des enseignants… sont autant de critères dont ils doivent tenir compte. De ce fait, l’Association indépendante des parents d’élèves en enseignement privé a lancé dernièrement un sondage national sur les réseaux sociaux. Cette initiative, qui concerne tous les parents d’élèves de tous systèmes confondus en enseignement privé allant du préscolaire au lycée, vise à apporter des pistes de réflexions et d’analyses susceptibles de refléter la réalité de l’enseignement privé à l’échelle nationale. «Face à la demande croissante des parents, surtout ces deux dernières décennies, une part importante de l'enseignement privé au Maroc se révèle être un acteur important par son offre multiple et variée en termes de méthodes pédagogiques, d’environnements d’apprentissage et de services. Cette situation provoque chez les parents un sentiment de confusion en termes de choix d’école, d’évaluation et de suivi de leurs enfants», souligne l’AIPEEP dans un communiqué. Et d’ajouter : «Le ministère de l'Éducation nationale, en qualité de législateur, continue de superviser l’intégralité des acteurs de l’enseignement privé par son rôle principal de tutelle à travers l’élaboration, et la mise en application de lois et réglementations afin de garantir le respect des valeurs de la Nation et en vue de fournir le meilleur encadrement pédagogique. Il est à noter que l’action du ministère ne couvre pas l'aspect lucratif qui lie les parents aux établissements privés. Cet aspect lucratif est naturellement soumis à la loi de l’offre et de la demande du marché qui influence de manière concomitante les rapports lucratifs et éducatifs existants entre écoles et parents d’élèves. Fidèle à son engagement d’être une force de proposition, et consciente du sentiment de confusion qui règne chez les parents, l’AIPEEP a lancé un sondage national afin d’apporter des pistes de réflexions et d’analyses susceptibles de refléter la réalité de l’enseignement privé à l’échelle nationale».
Afin de mener à bien cette mission, l’AIPEEP mobilisera son Pôle Compétences et Progrès (PCP), composé essentiellement de parents bénévoles ayant un domaine d'expertise qui touche directement ou indirectement à l’enseignement, à l’éducation et à l’enfance.
Les membres du pôle s’organiseront en commissions d’étude pour retranscrire les résultats du sondage sous forme de conclusions afin de formaliser, le plus fidèlement possible, la situation actuelle de l’enseignement privé au Maroc. «Par cette action, l’AIPEEP, sur la base des conclusions du sondage et sous l’égide du ministère, sera en mesure de proposer des axes précis et évaluables, dans le temps et l’espace, à l’attention du consortium constitué des écoles
privées et des parents d’élèves».
