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En attendant la finalisation de l’appel d’Essaouira, rapport de solutions ayant pour finalité d’inspirer et proposer des méthodes pour agir et destiné à amplifier davantage l’engagement de ces acteurs économiques et qui sera présentée au sommet du G20 et de l’Union africaine, les participants à la Conférence internationale du Réseau mondial «Thinkers and Doers» à Essaouira ont livré leurs propositions pour un engagement meilleur des entrepreneurs citoyens. Dans ce sens, des dizaines de recommandations ont été mises en avant à l’issue des différents ateliers thématiques tenus dans la journée du samedi. Avec la participation d’une centaine d’experts et d’intellectuels africains et internationaux, les ateliers ont constitué un espace de débat et de partage afin d’alimenter la déclaration finale. Animant une session autour des perspectives de développement du secteur de l’Agritech, la présidente du forum African Women in Agriculture (AWA) et de l’ONG Believe In Africa, Angelle Kwemo, a mis en avant l'impératif de dresser les perspectives de développement du secteur de l'Agritech pour le mettre au service des citoyens et des consommateurs. Avec les participants à cet atelier, la responsable a insisté sur l’innovation comme moteur d’une agriculture plus durable et écologique.
Sur le plan financier, la mise en place de nouveaux mécanismes d’aides collaboratifs ainsi que le renforcement des nouveaux canaux financier ont été préconisés. Les efforts fournis par les États afin de stimuler la création d’entreprises citoyennes sur leur territoire ont été également mis en avant, lors d’un atelier intitulé «Financement : investir pour soutenir l'entrepreneuriat citoyen». La question du management était également d’actualité. En effet, les participants à l’atelier sur le «Management : soutenir l'émergence d'un nouvel écosystème de travail» ont insisté sur l’indispensabilité d’une ouverture de l’entreprise sur son écosystème tout en laissant une plus large place à l’écoute et à la collaboration. S’intéressant également aux thématiques de la gouvernance et de l’impact de l’investissement sur le quotidien des citoyens, les participants à la Conférence d’Essaouira ont plaidé pour une responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) pensée comme un investissement de long terme. Dans ce sens, les panélistes ont formulé le vœu de voir cette responsabilité au cœur du business modèle de l'entreprise, et ce à travers une cohérence entre les discours et les actes.
Il est à rappeler que cette conférence a donné la parole à des acteurs économiques de différents bords. Dans ce sens, plusieurs dirigeants d’entreprises ont pu passer en revue les différentes actions citoyennes menées par leur organisation. Les sessions de réflexion ont d’ailleurs été marquées par l’intervention de plusieurs dirigeants d’entreprises et d’organisations, notamment au niveau africain. On y compte la fondatrice de l’Organisation SheROARs pour les femmes africaines, Chidiogo Akunyili ainsi que la fondatrice de l’Association Solidarité féminine, Aïcha Chenna.
