Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Monde

L'avenir de la coalition et des jihadistes étrangers débattu à Rome

Une quinzaine de ministres de la Défense de la coalition internationale antijihadiste en Syrie ont débattu, mardi à Rome, de la suite à donner à leur action commune, et notamment le sort des combattants du groupe terroriste autoproclamé «État islamique» détenus en Syrie.

No Image

«Nous allons parler de l'avenir», a souligné le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, dans l'avion l'acheminant vers Rome où il a été question de l'avenir de la coalition et des jihadistes étrangers. Il a notamment évoqué la nécessité de relancer les services publics des zones de l'est de la Syrie dont l'EI a été chassé, pour que l'activité puisse reprendre. Les États-Unis craignent que le groupe terroriste autoproclamé «État islamique» (EI) puisse reprendre pied dans ces zones si la population ne peut pas reprendre rapidement une vie quotidienne proche de la normale. Ils ne veulent pas attendre les programmes massifs de reconstruction de la Syrie que pourrait permettre une solution diplomatique sous l'égide de l'ONU. Les États-Unis, qui ont déjà du mal à juger les prisonniers détenus depuis des années sur la base de Guantanamo, à Cuba, ne veulent pas se charger de juger Alexanda Amon Kotey et El Shafee El-Sheikh, qui faisaient partie d'un quatuor surnommé par leurs otages «les Beatles» en raison de leur accent anglais. «Nous travaillons avec la coalition sur la question des combattants étrangers détenus et nous nous attendons à ce que ces détenus rentrent dans leur pays d'origine qui devra en disposer», a précisé Mme Wheelbarger, chargée de la Sécurité internationale au ministère américain de la Défense. Londres ne souhaite pas que ces deux prisonniers, accusés d'être responsables de la détention et de la décapitation d'environ une vingtaine d'otages, notamment des Occidentaux parmi lesquels le journaliste américain James Foley, décapité en 2012, reviennent sur le sol britannique. 

Lisez nos e-Papers