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L'émissaire de l'ONU à Sanaa pour relancer les efforts de paix

L'émissaire de l'ONU Martin Griffith est arrivé mercredi à Sanaa pour relancer les efforts de paix au Yémen où la bataille pour le contrôle de la ville portuaire de Hodeida, cruciale pour l'aide humanitaire, risque de causer une «famine de masse», selon des experts.

L'émissaire de l'ONU à Sanaa pour relancer les efforts de paix

L'émissaire de l'ONU a Yémen, Martin Griffith, devrait avoir des discussions avec les dirigeants de la rébellion qui contrôle la capitale yéménite sur les consultations de paix qu'il compte tenir dans «quelques semaines» en Suède afin de mettre fin à une guerre qui dure depuis plus de trois ans et a plongé le pays dans la pire crise humanitaire au monde. Le gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi a annoncé sa participation aux consultations de paix dont la date n'a pas encore été fixée. En attendant, Hodeida sur la mer Rouge, essentielle pour l'acheminement de l'aide humanitaire, a connu une deuxième nuit de combats entre rebelles houthis, qui contrôlent la ville et son port, et les forces progouvernementales qui tentent de les en déloger. Après une journée calme mardi, de violents combats ont eu lieu dans la nuit dans les quartiers Sud et Est de la ville, selon un correspondant de l'AFP et des habitants. Hodeida, par où passent 75% de l'aide humanitaire, constitue un enjeu clé de ce conflit qui a déjà fait quelque 10.000 morts et plongé 14 millions de personnes dans une situation de pré-famine, selon l'ONU. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer à une date indéterminée sur une résolution, dont un projet a été présenté par la Grande-Bretagne, appelant à une trêve dans la ville et le passage, sans obstacles, de l'aide humanitaire. Le centre de réflexion International Crisis Group (ICG), dont le siège est à Bruxelles, a estimé dans une étude publiée mercredi que la communauté internationale se trouve devant un «rude» dilemme à Hodeida. La communauté internationale devrait, selon ICG, «non seulement choisir la première (option), mais aussi agir rapidement pour mettre fin au siège de Hodeida». «Pour les Houthis, perdre le port serait un sérieux revers, mais ils pourraient survivre, du moins pour le moment», estime l'International Crisis Group. 

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