L'émission de 1,4 milliard de tonnes de CO2 pourrait être évitée grâce au Fonds vert pour le climat

Les projets en cours d'exécution par le Fonds vert pour le climat dans la lutte contre le changement climatique représentent un montant global de 1,6 milliard de dollars au profit de 39 projets qui devraient bénéficier à 272 millions de personnes et éviter l'émission de 1,4 milliard de tonnes de gaz à effet de serre. Cependant, le Fonds vert pour climat précise, sur son portail électronique, que ces projets attendent, pour leur mise en œuvre, la signature de la convention de financement avec l'agence accréditée de chaque pays bénéficiaire. À titre d'exemple, l'Agence de développement agricole est accréditée auprès de ce Fonds, mécanisme financier de la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique créé en 2010 à Cancún au Mexique. Lors de son dernier conseil d'administration, en octobre dernier à Bahreïn, le Fonds vert pour le climat avait approuvé le financement de 19 nouveaux projets de lutte contre le réchauffement climatique pour un montant global de 1,04 milliard de dollars. Ces nouvelles arrivées portent à 93 le nombre total des projets ayant bénéficié de ce Fonds. Le Maroc, premier bénéficiaire africain du Fonds, partagera avec 17 autres pays 279,7 millions de dollars destinés à assurer la transition vers un système financier dédié aux questions climatiques. Le Royaume figure également parmi 11 autres pays à bénéficier d'un montant global de 100 millions de dollars dans le cadre du «Climate Investor One».

Initié par l'agence néerlandaise de financement du développement, «Climate Investor One» a pour mission de faciliter le développement et le financement à un stade précoce des projets d’énergie renouvelable accélérés dans les pays en développement. En dehors de l'aspect purement financier, le Fonds vert pour le climat a entamé sa restructuration. Dans une contribution commune, Lennart Bage et Paul Oquist, coprésidents actuels du conseil d'administration du Fonds, avaient regretté que «faute d’un mécanisme de prise de décision en l’absence de consensus, le conseil a souvent eu du mal à parvenir à un accord».