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L’Éthiopien Bantayehu au-dessus du lot

Tous les objectifs fixés par la Fédération Royale marocaine d’athlétisme (FRMA) pour ce marathon ont été atteints, voire dépassés, sauf pour les chronos qui ont été très en deçà des espérances : 2 h 12 min 23 s pour l’Éthiopien Bantayehu contre 2 h 9 min 37 s lors de la deuxième édition remportée par l’Éthiopien Fikadu Kebebe Debele. Pour le semi-marathon, il a été dominé par les Marocains aussi bien chez les hommes que chez les dames.

L’Éthiopien Bantayehu au-dessus du lot
L’Éthiopien Bantayeh Assefa franchissant la ligne d'arrivée. Ph. Saouri

Le vent a fortement handicapé les top runners de la quatrième édition du Marathon international de Rabat. D’ailleurs, les deux vainqueurs de l’édition se sont plaints du vent de face qui les a empêchés d'établir de bons chronos. Il s’agit chez les hommes de l’Éthiopien Bantayeh Assefa (Eth) qui a bouclé les 42 km en 2:12:23. Un chrono en deçà des attentes. Il a devancé de 7 secondes le Kenyan Alex Saekwo. La troisième position est revenue à un autre Éthiopien, Amate Belachew (2:13:40). Les Marocains Hamza Salhi (2:16:38) et Fathi Abdenasir (2:16:49) ont fini respectivement aux 6e et 7e places.
Chez les dames, la Kenyane Lydia Cheromei a remporté le titre dames en réalisant un 2:28:48. L’Éthiopienne Megertu Alemu (2:31:33) a pris la deuxième place, suivie par sa compatriote Muluhabt Tsega (2:33:23). Ces résultats restent malgré tout assez moyens, surtout pour un marathon. Le chrono réalisé (2:12:23) est très loin du 2 h 9 minutes inscrit lors de la deuxième édition, malgré le handicap du parcours qui longeait l’océan et du vent qui avait fait souffrir les coureurs. La troisième édition n’a pas été non plus au niveau des espérances avec un chrono de 2 h 10. Pour Mohamed Nouri, porte-parole de la FRMA, l’essentiel actuellement est de se positionner sur l’échiquier mondial par l’organisation et par le volume de participation, chose qui a été faite. Objectif atteint puisque le record de présence des athlètes de haut niveau a été battu, alors que ce même dimanche, 11 marathons se déroulaient dans le monde. À la question du «Matin» : pourquoi ne pas décaler cet événement au mois d’avril où le climat est plus clément ? Nouri justifie le choix de cette date par des contraintes liées aux calendriers national et international, en plus de la disponibilité des athlètes à cette messe qui a consacré cette année un prize money relativement intéressant : 12.000 dollars pour le premier, 9.000 et 6.000 pour les suivants. 

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