L’Expo-Atelier ou la confrontation des démarches plastiques de deux grandes écoles marocaines

Cet événement, qui se poursuivra jusqu’au 31 août, a été une opportunité pour le public de la capitale, qui a pu assister à l’exécution d’autres travaux pendant la période des ateliers, du 6 au 11 juillet. Beaucoup d’élèves, dans le cadre de visites scolaires, ont pu prendre connaissance de ce processus de création, dont le finissage s’est déroulé le 12 juillet. Dans sa présentation de l’événement, la Directrice générale de Fondation CDG, Dina Naciri, n’a pas manqué de souligner l’impact des deux établissements qui «assurent une formation artistique et théorique complète dans les domaines touchant les arts visuels, notamment dans la peinture, le dessin, la sculpture, gravure, le design graphique, de produit et d’espace ainsi que la bande dessinée et l’animation. Leur mission, à travers cet événement, est d’animer la galerie, vu la richesse de leurs démarches artistiques et la diversité de leurs pratiques. Et ce, en montrant aux visiteurs des domaines artistiques très variés, qu’il s’agisse de la peinture, de la sculpture, du design, de la bande dessinée ou de l’étude anthropologique». Et d’ajouter que la Fondation CDG est mobilisée à travers ces rendez-vous pédagogiques pour la défense et la promotion de l’éducation artistique et culturelle. De son côté, le directeur de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan, Mehdi Zouak, a insisté sur le fait que «cette exposition-atelier vise à confronter les expériences des professeurs-artistes des deux institutions à travers des œuvres qui ont été choisies pour leur intérêt artistique avant tout. Ces jeunes artistes contribuent à l’élaboration d’une identité de créateurs pour laquelle l’artiste-enseignant joue aussi un rôle déterminant dans la formation des futurs artistes marocains, lauréats des deux académies». Mehdi Zouak a, également, souligné que les artistes choisis pour cet événement offrent une exposition inédite qui permet au visiteur de découvrir le monde artistique de chacun de ces artistes et de s’immerger dans le futur de la création nationale contemporaine. «Il s’agit d’une nouvelle génération de professeurs-artistes qui utilisent de nouveaux outils offrant l’opportunité de reposer les questions de l’esthétique et de la création artistique au Maroc, depuis toujours remise en cause par son originalité, son authenticité et son identité, en utilisant des outils et des moyens renouvelés et de plus en plus puissants. Nous avons affaire à une nouvelle vague de jeunes artistes marocains, déjà confirmés, avec une expérience pédagogique assez intéressante qui se reflète à travers leurs créations nouvelles qui offrent la possibilité d’expérimenter l’espace et le temps différemment, mais aussi de développer davantage le dialogue entre artistes. Ce qui constitue une composante principale des projets de développement des deux académies qui sont ainsi en contact étroit avec la création contemporaine et la recherche au niveau national et international», indique-t-il. 
Toujours est-il que ce projet d’expo-atelier représente une belle initiative de confrontation des démarches plastiques des deux grandes écoles du Maroc.