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Jeudi 28 Mars 2024
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L'histoire émouvante d'un père et son fils handicapé venus encourager les Lions de l'Atlas

Malgré son handicap, Imad a bravé tous les obstacles et a fait le voyage avec son père de Paris en Russie pour encourager les Lions de l'Atlas. Une preuve que l'amour du Maroc et du maillot des Lions de l'Atlas n'a pas de prix.

L'histoire émouvante d'un père et son fils handicapé venus encourager les Lions de l'Atlas

L'histoire de Imad et de son père Abderrahmane est un exemple de dépassement de soi, d'amour pour le Maroc et pour les Lions de l'Atlas. Il faut dire que Imad, handicapé, se sert d'un fauteuil roulant pour se déplacer. Et pourtant, son handicap ne l'a pas empêché de suivre les Lions de l'Atlas jusqu'en Russie.
C'est le jeune homme qui a tout planifié. Et cela a commencé dès novembre 2017 : «Dès que j'ai su que le Maroc pouvait se qualifier, j'ai commencé à tout mettre en place et à faire des réservations et des achats de billets pour les matchs. C’est l'expérience que j'ai vécue à l'Euro 2016 qui m'a motivé. L'Euro a été une bonne fête du football. Du coup, j'ai voulu revivre quelque chose d'identique, voire plus. La qualification du Maroc pour le Mondial est une occasion pour moi de revivre une nouvelle expérience», a-t-il assuré.
Mais ce que ne dit pas Imad, c'est surtout son grand attachement pour le Maroc, pays de ses parents. Tout en reconnaissant que le voyage en Russie est l'idée de son fils, Abderrahmane Boukrim assure qu'avant de perdre ses jambes, son fils pratiquait le football dans un club en France. «C’est un amoureux du ballon rond», disait-il. Et de poursuivre que «son fils a suivi les Lions de l'Atlas jusqu'en Russie par amour du Maroc. On est de vrais Marocains de Derb Soltan. Quand on est au Maroc, tous mes fils sont obligés d'aller visiter le quartier dans lequel j'ai grandi et notre ancienne maison». En Russie, Imad a vécu une expérience inoubliable : «Je garderai toujours dans un coin de ma tête l'accueil des Russes, mais aussi l’ambiance festive où tout le monde s'aime. Il n'y a pas de couleur ni de religion», a-t-il confié. Pour le papa, en plus de l'expérience fabuleuse de la Coupe du monde, ce voyage a soudé encore un peu plus les liens avec son fils. 

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