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La Ligue algérienne des droits de l'Homme appelle à un large dialogue social

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La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a exprimé, lundi, son inquiétude concernant la situation de blocage qui touche plusieurs secteurs d’activité et appelé à «un large dialogue social». «Plusieurs secteurs sensibles de service public et sociaux sont touchés sur fond de malaise social et d’inquiétude générale face au mutisme, l’entêtement et l’obstruction de toute forme de médiation et du respect des droits fondamentaux, à l’instar des libertés démocratiques de manifestations, syndicales et d’expression», lit-on dans une déclaration de la LADDH. Évoquant la grève dans l’enseignement, la LADDH déplore que l’école «se retrouve ainsi au centre des tumultes en l’absence de sortie de crise au grand malheur des enfants». Face aux risques de pourrissement de la situation, la Ligue interpelle les hautes autorités du pays d’intervenir «en urgence» en vue d’une solution juste «dans le cadre d’un large dialogue social, sérieux et sans préalable et avec l’ensemble des acteurs, en respect des libertés syndicales et des droits des travailleurs». Prévenant contre les conséquences «désastreuses» de ce bras de fer, la Ligue appelle l’ensemble des parties au bon sens et à la raison, considérant que les ministères de l’Éducation et de la Santé en premier lieu, sous la supervision des hautes autorités du pays, «doivent ouvrir un dialogue sérieux, et sans préalable, avec les représentants légitimes des travailleurs et les acteurs sociaux pour des solutions urgentes, justes et durables». Notant que les médecins résidents sont en grève illimitée depuis près de quatre mois, alors que le secteur de l’éducation observe une grève depuis déjà trois semaine. Cinq syndicats algériens du secteur de l’enseignement ont aussi déposé un préavis de grève annoncée de deux jours, les 21 et 22 février, pour amener les autorités compétentes à se pencher sérieusement sur l’examen de leur dossier revendicatif, ont-ils souligné lundi dans un communiqué. 

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