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Jeudi 28 Mars 2024
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Pour l’intégration et la mise en valeur des personnes à besoins spécifiques

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et avec l’appui de la Commission d’aide aux festivals, le Festival «Handifilm» revient dans sa 12e édition, du 29 au 31 mars. Le cinéma Renaissance de Rabat accueillera, ainsi, les activités de cette année qui se dérouleront autour de la thématique «Handicap et sociétés en mouvement». Un fervent hommage sera rendu à l’artiste Fettah Ngadi.

Pour l’intégration et la mise en valeur des personnes à besoins spécifiques

L’intégration et la prise en charge des personnes à besoins spécifiques, à travers une sensibilisation par le biais du cinéma, c'est l’objectif primordial de cet événement depuis sa création. Le directeur général de "Handifilm", le docteur Hassane Benkhlafa, indique, à cet effet, que la programmation de cette année prévoit plusieurs activités en relation avec la créativité, notamment l’atelier de lecture et critique cinématographique, animé par Ahmed Sijilimassi et Marco Ramotti au lycée Mahmoud Akkad, ainsi qu’une caravane qui fera le tour de certains lycées. Au total, 22 films venant de 8 pays sont au programme de cette édition, dont le film «Je t’emmène» d’Ange Wieberdink et Naima Azough, qui sera projeté en prélude à la table ronde «Handicap et sociétés en mouvement», puis 13 films qui vont participer à la Compétition internationale du court métrage. Par ailleurs, de jeunes talents vont concourir pour la Compétition internationale spéciale Juniors du très court métrage, à travers 8 films, dont 1 italien, 3 marocains, 2 hollandais et 2 français. «Le choix du court métrage s’est imposé à nous, parce que techniquement nous ne pouvons projeter les longs, faute de temps. Au début, nous avons souhaité que le festival s’ouvre sur des films marocains professionnels où la personne à besoins spécifiques est présente, mais nous avons constaté que nous n’avons pas encore de productions cinématographiques où ces personnes constituent la thématique principale du film.  C’est pour cela qu’on essaye de présenter des films qui sont faits par des handicapés», explique le directeur général du festival. 

Avec ses partenaires qui le soutiennent d’une manière directe, dont le Fonds culturel hollandais, le ministère de la Famille, de la solidarité, de l’égalité et du développement social, l’Agence de développement social et le Centre cinématographique marocain (CCM), le festival ne ménage aucun effort pour faire passer son message. Celui de mettre en valeur les personnes à besoins spécifiques et leur donner la possibilité de s’épanouir et de s’intégrer dans la société. Un travail qui doit être loué et encouragé par plusieurs institutions pour atteindre une large population dans plusieurs villes du Royaume. «C’était notre ambition au début. Mais, c’est au-dessus de nos moyens. Nous avons déjà essayé d’ouvrir le festival sur d’autres villes. Par exemple, dans la deuxième édition, nous avons fait la clôture à Tétouan. Il faut dire que nous avons rencontré beaucoup de difficultés et nous avons donc renoncé à cette idée. Par contre, nous sommes prêts à aider et à partager notre expérience avec tous ceux qui veulent lancer un événement de ce genre», conclut-il. Toujours est-il que cet événement reste une manifestation essentielle pour ancrer 
un regard positif sur le handicap.                       
Ouafaâ Bennani

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