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L'interdiction du plastique évitera l'émission de 3,4 millions de tonnes de CO2

L'interdiction du plastique évitera l'émission de 3,4 millions de tonnes de CO2
La nouvelle loi permettra d'éviter des dommages environnementaux qui coûteraient l'équivalent de 22 milliards d'euros d'ici 2030. Ph. DR

Cotons-tiges, pailles, touillettes à café : ces produits en plastique à usage unique, qui envahissent les océans, seront dans l'avenir interdits dans l'Union européenne. Le texte, débattu en un temps record après une proposition initiale de la Commission européenne fin mai, va interdire une dizaine de catégories de produits qui représentent à eux seuls 70% des déchets échoués dans les océans et sur les plages. Cet accord devra encore recevoir l'assentiment officiel des deux institutions, Parlement et Conseil de l'Union européenne (UE), un parcours législatif que l'UE espère conclure au printemps 2019, pour une entrée en vigueur du texte à l'horizon 2021 puis son application dans les États de l'Union. «Les Européens sont conscients que les déchets plastiques constituent un énorme problème et l'UE dans son ensemble a fait preuve d'un véritable courage en s'y attaquant, faisant d'elle le leader mondial de la lutte contre les déchets plastiques marins», s'est félicité le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, cité dans un communiqué. La Commission européenne présente sa directive comme «l'instrument juridique le plus ambitieux au monde en matière de déchets marins».
Certains produits en plastique à usage unique seront interdits s'il existe des alternatives sans plastique, comme les cotons-tiges, les couverts, les assiettes, les pailles, les agitateurs de boissons ou encore les bâtonnets pour ballons. Pour d'autres produits, l'objectif est de réduire leur consommation au niveau national, d'être plus exigeant sur leur conception et leur étiquetage ou encore de fixer des obligations aux producteurs en matière de gestion et de nettoyage des déchets. Outre la protection des océans, la Commission fait valoir que la directive présente d'autres «avantages environnementaux et économiques». Elle permettra par exemple d'«éviter l'émission de 3,4 millions de tonnes d'équivalent CO2 mais aussi d'éviter les dommages environnementaux qui coûteraient l'équivalent de 22 milliards d'euros d'ici 2030 et de faire "économiser 6,5 milliards d'euros aux consommateurs. 

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