L’IRT reversé en Coupe de la Confédération

L’Ittihad de Tanger regrettera sans doute pour longtemps sa défaite à Béchar lors du match aller de son 16e de finale de la Ligue des champions. Lors de la manche retour disputée dimanche au grand stade de Tanger, les représentants du Détroit n’ont pas réussi à rétablir la parité, malgré une rencontre totalement dominée par les coéquipiers de Mohamed Fouzair. Dès les premières minutes, les hommes d’Ahmed Ajlani prennent d’assaut les buts de la JS Saoura. Les tentatives se multiplient, mais le gardien Abderraouf Nateche s’interpose à plusieurs reprises, comme sur le tir de Chentouf que le keeper dévie difficilement en corner. Le public tangérois ne se rend pas et pousse les siens dans leur tentative de remonter au score, mais la première mi-temps s’achève bien sur un score nul et vierge, sans grande utilité pour les locaux. 
L’espoir renait en deuxième période, lorsque Abdelkébir El Ouadi ouvre le score deux minutes après la reprise. Une faute dans la surface sur Mehdi Neghmi a le mérite de déconcerter les défenseurs algériens, qui se désintéressent du ballon. Seul le gardien Nateche s’aventure aux abords de la surface pour tenter de récupérer la gonfle. Dans la confusion, El Ouadi dribble le keeper et ajuste deux défenseurs pour marquer et déclencher la joie dans les tribunes et sur le banc de touche. Cependant, la ferveur ne se traduit pas en occasions franches. 
L’approximation dans les derniers mètres, un brin d’égoïsme et une forme physique qui laisse à désirer. Les minutes s’égrainent et les joueurs de la JSS multiplient les chutes et les appels au staff médical, réussissant ainsi à tempérer l’ardeur des Tangérois. Une toute dernière occasion se présente devant El Ouadi, mais son ballon s’écrase sur la transversale, en signe d’un après-midi où l’IRT devait faire ses adieux à la Ligue des champions. Le champion du Maroc en titre se retrouve en Coupe de la Confédération, où il rejoint les trois clubs marocains déjà qualifiés pour les barrages. Cette élimination remet au goût du jour les critiques d’une partie du public tangérois, qui fustigeait le bureau dirigeant après le limogeage de Driss M’rabet après quelques journées de Botola.