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Les listes électorales arrêtées par la commission de supervision correspondent aux listes adoptées par le ministère de la Culture et de la communication sur la base des cartes de presse 2017

Les élections des membres du Conseil national de la presse, prévues en juin prochain, s’annoncent difficiles. En effet, la polémique ayant accompagné l’élaboration du texte juridique organisant le Conseil se poursuivent toujours. Après les informations publiées par certains médias, le ministère de la Culture et de la communication n’a pas tardé à réagir.

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Le très attendu Conseil national de la presse verra bientôt le jour. Sur les 21 membres le composant, 14 représenteront les journalistes et les éditeurs. Ils seront élus le 22 juin prochain, comme l’avait annoncé un communiqué de la Commission de supervision de l'opération d'élection. Toutefois, le processus de préparation des listes électorales fait l’objet d’une vive polémique au sein de la profession. Plusieurs journaux avaient en effet critiqué, tout au long de la semaine dernière, l'instance électorale et les listes qu’elle a établies.
Face à cette polémique, le ministère de la Culture et de la communication est sorti de son silence. Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, le département présidé par Mohamed Laaraj a affirmé que les listes électorales étaient celles retenues sur la base des cartes professionnelles attribuées au titre de l'année 2017. «Cette année est adoptée comme référence pour la commission, comme indiqué dans sa décision n°1.18 parue le 2 avril 2018», a précisé le département de la Communication dans un communiqué parvenu au journal «Le Matin».
En prévision des changements normaux qui pourraient affecter ces listes, «la commission a veillé, dans sa décision n°1.18, à accorder un délai suffisant à l'instance électorale pour présenter les plaintes et recours qui seront pris en considération après avoir tranché à leur sujet et mis en place un tableau définitif modifiant les listes électorales», a précisé le ministère dans son communiqué. Dans le même sens, le ministère a fait savoir «qu’une commission indépendante supervise ces élections sous la présidence d'un juge désigné par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire qui veille à la gestion de cette opération en toute transparence». De son côté, le bureau exécutif de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), réuni mercredi dernier à Casablanca, a salué le processus qui a abouti à la fixation de la date du 22 juin prochain pour la tenue des élections du Conseil national de la presse. Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, la FMEJ s'est félicitée du travail accompli par la Commission de supervision «présidée par un juge et composée de représentants du Conseil national des droits de l’Homme, des barreaux des avocats au Maroc, du ministère de la Culture et de la communication (département de la communication) et des instances des journalistes et des éditeurs les plus représentatives».
Pour rappel, la mise en place du Conseil national de la presse s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions de de la loi 90-13 organisant ses travaux. Toutefois, plusieurs associations regroupant des professionnels des médias avaient émis des réserves sur la mise en œuvre de ce texte par le ministère et ses partenaires. Dans ce sens, le Forum marocain des jeunes journalistes (FMJJ), créé en 2017 et composé d'une centaine de membres, avait dénoncé à plusieurs reprises «un blackout» autour de la question du mode de scrutin, la faible représentativité féminine et le manque d’informations autour du travail de la Commission de supervision. 

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