Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Monde

L'OLP s'élève contre l'annulation de l'aide américaine aux Palestiniens

L'annulation par l'administration américaine d'une aide de 200 millions de dollars aux Palestiniens constitue un «chantage minable» de la part de Washington, a estimé Hanane Achraoui, membre du conseil exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

L'OLP s'élève contre l'annulation de l'aide américaine aux Palestiniens

«À la demande» du Président Donald Trump, l'administration américaine a annoncé vendredi qu'elle allait «rediriger» plus de 200 millions de dollars initialement prévus pour des programmes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza à «des programmes hautement prioritaires ailleurs». Washington «recourt à un chantage minable comme outil politique. Le peuple palestinien ne se laissera pas intimider et ne cédera pas à la contrainte. Les droits du peuple palestinien ne sont pas à vendre», a réagi Mme Achraoui dans un communiqué. De son côté, l'envoyé de l'OLP à Washington, Hossam Zomlot, a dénoncé l'annulation par l'administration Trump de 200 millions de dollars d'aide aux Palestiniens comme étant «anti-paix». «Cette administration est en train de démanteler des décennies de vision et d'engagement américains en Palestine. Après Al-Qods et l'UNRWA (l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens), ceci ne fait que confirmer l'abandon de la solution à deux États et l'adhésion complète à l'agenda anti-paix de (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu», a affirmé M. Zomlot dans un communiqué. «Faire de l'aide humanitaire et au développement un outil de chantage politique ne fonctionne pas», a-t-il ajouté. Plus tôt, Washington avait annoncé qu'à la demande du Président Donald Trump, «plus de 200 millions de dollars initialement prévus pour des programmes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza» seraient redirigés vers «des programmes hautement prioritaires ailleurs». Les États-Unis avaient déjà drastiquement coupé en janvier leur contribution à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens. Les relations sont gelées entre Washington et l'Autorité palestinienne depuis l'annonce par Donald Trump, fin 2017, de sa reconnaissance unilatérale de la ville d'Al-Qods occupée comme capitale d'Israël. Les Palestiniens refusent depuis tout contact et dénient à Washington tout rôle de médiateur dans le processus de paix. En réponse, Donald Trump avait annoncé, en fin janvier, qu'il allait conditionner le versement de l'aide aux Palestiniens à leur retour à la table des négociations, bloquant alors les 215 millions de dollars que l'administration américaine devait investir en 2018 à Gaza et en Cisjordanie occupée pour l'aide humanitaire et le développement.

Gaza : Le président de la Commission d'enquête de l'ONU démissionne

Évoquant des «raisons personnelles», le président de la Commission d'enquête du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU sur les violences à Gaza, l'Américain David Crane, a démissionné, a annoncé le Conseil. L'ambassadeur slovène Vojislav Suc, actuel président du Conseil des droits de l'Homme (CDH), a accepté la démission du professeur américain. M. Suc devra désormais nommer un nouveau président à la Commission, composée également de Sara Hossain (Bangladesh) et de Kaari Betty Murungi (Kenya), a indiqué un communiqué officiel. Ancien procureur en chef du Tribunal spécial sur la Sierra Leone, M. Crane avait été nommé le 25 juillet pour enquêter sur les violences survenues depuis mars dans la Bande de Gaza où au moins 171 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens. La Commission d'enquête a été décidée le 18 mai par une résolution du CDH de l'ONU, contre l'avis des États-Unis, qui se sont retirés le mois suivant du Conseil qualifié de «cloaque» anti-Israël.

 

Lisez nos e-Papers