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L'ONU réclame un corridor de sécurité pour 140.000 réfugiés

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a demandé vendredi à tous les belligérants du conflit syrien de permettre à 140.000 réfugiés de quitter les zones de combat du sud-ouest de la Syrie afin qu'une aide puisse leur être fournie.

L'ONU réclame un corridor de sécurité pour 140.000 réfugiés

Le Haut Commissariat aux réfugiés a demandé de permettre aux 140.000 réfugiés de quitter les zones de combat et s'est également dit disposé à discuter avec la Syrie et la Russie de leur projet de création de centres d'accueil pour les exilés syriens qui souhaitent regagner leur patrie tout en soulignant que leur sécurité devait être garantie. La guerre qui dure depuis plus de sept ans a fait un demi-million de morts, forcé 5,6 millions de personnes à fuir à l'étranger et a également fait 6,6 millions de réfugiés à l'intérieur du territoire syrien. Après près de trois ans de siège, 6.900 femmes, enfants et hommes ont finalement pu quitter les villes syriennes de Foah et de Kafraya ces derniers jours suite à un accord conclu entre les parties en conflit, a indiqué l'ONU dans un communiqué.
Les deux villes progouvernementales, situées dans le gouvernorat d'Idlib, en majorité tenu par les rebelles, ont été assiégées par des groupes armés de la rébellion depuis octobre 2015. Les Nations unies n'ont pas été en mesure d'acheminer d'aide humanitaire à ces villes depuis septembre 2017, indique le communiqué de l’ONU, précisant que les civils ont été escortés par le Croissant-Rouge arabe syrien jusqu'au passage d'Al-Eiss, dans le sud du gouvernorat d'Alep.

Lundi dernier, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a signalé que 430 autres Syriens affectés par le conflit ont été évacués du gouvernorat de Daraa vers le nord de la Syrie, suite à un accord entre les belligérants. «L'ONU n'est pas partie dans cet accord négocié ou à sa mise en œuvre, mais demeure prête à fournir une assistance humanitaire à tous ceux qui en ont besoin», a déclaré jeudi Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU lors d'un point de presse. M. Haq a souligné que «toute 
évacuation de civils devrait être sûre, volontaire et effectuée vers un lieu de leur choix» et que «toutes les personnes déplacées par de tels accords doivent conserver le droit au retour dès que 
la situation le permet»

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