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L’UNAHM ne compte pas baisser les bras

Les associations œuvrant dans le domaine du handicap mental continuent de dénoncer le mutisme des responsables étatiques sur les questions liées au handicap mental et le retard des subventions.

L’UNAHM ne compte pas baisser les bras
L’UNAHM s’attend d’ici le 1er avril 2019 à la publication d'une déclaration clarifiant les décisions prises afin de supprimer la carte de soins médicaux (Ramed) et le certificat d'indigence comme condition pour bénéficier de la subvention.

Comme annoncé il y a une semaine, l’Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental (UNAHM) a organisé, mercredi dernier, un sit-in devant le Parlement à Rabat pour revendiquer le versement des reliquats des subventions des années précédentes, ainsi que celle de l'année 2018 avant fin septembre et améliorer la situation des personnes en situation de handicap au Maroc. Ainsi, plus de 300 personnes ont participé à cette première manifestation de solidarité avec les personnes en situation de handicap mental. «Les associations venues de plusieurs régions (Rabat, Ouezzane, Berkane, Fès, Mohammedia, Marrakech, Zagota, Taza, Sidi Kacem, Mdiek,  Kénitra, Temara...) et la presse nationale ont répondu présent à l'appel lancé par l'Union nationale des associations œuvrant dans le domaine du handicap mental. À ce jour, on ne note aucune réaction de quiconque, alors les associations n’ont pas encore reçu leurs subventions et leurs salariés n’ont pas été payés depuis des mois. Aucune action n'est entreprise pour faire face aux problèmes de ce secteur sensible de notre société, qui ne font que s’amplifier. Il y a un climat de détresse et d’épuisement chez tous, acteurs sociaux, professionnels, familles et personnes en situation de handicap mental», souligne l’UNAHM dans un communiqué. «D’ici la fin septembre, il faut que les associations reçoivent le reliquat des subventions des années précédentes ainsi que celle de l’année 2018 avant fin septembre 2018 et que les dispositions constitutionnelles qui prévoient la participation de la société civile au développement, au suivi et à l'évaluation des programmes et des politiques publiques soient respectées. Le ministère de la Famille, de la solidarité, de l‘égalité et du développement social doit également faire une déclaration informant des recommandations de la société civile qui ont été retenues en rapport avec la subvention d’appui à la scolarité et son cahier de procédures», poursuit la même source.
Par ailleurs, l’UNAHM s’attend d’ici le 1er avril 2019 à la publication d'une déclaration clarifiant les décisions prises afin de supprimer la carte de soins médicaux (Ramed) et le certificat d'indigence comme condition pour bénéficier de cette subvention et faire bénéficier toutes les personnes en situation de handicap mental d’un fonds servant à couvrir les frais liés à leur protocole de prise en charge. «Il faut également déclarer le budget alloué aux personnes en situation de handicap et de précarité, ainsi que le budget alloué à l'éducation, à la santé, à la réinsertion, à la formation, et à la sécurité sociale des personnes en situation de handicap et annoncer le budget du fonds de compensation du coût du handicap. Sans oublier d’émettre une carte de handicap et présenter un bilan de la mise en œuvre de l'activation de la loi-cadre 97-13 et ses décrets d’application», insiste l’UNAHM qui va organiser un deuxième sit-in le mercredi prochain, 26 septembre, de 11 à 13 h devant le Parlement à Rabat.

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