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Les manœuvres diplomatiques se poursuivent

Les manœuvres diplomatiques continuent autour de la Corée du Nord, avec de nouveaux entretiens entre le bras droit de Kim Jong-un et le chef de la diplomatie américaine à New York, Moscou s'immisçant dans le processus en proposant de recevoir le leader nord-coréen en Russie.

Les manœuvres diplomatiques se poursuivent
Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a été reçu hier pour la première fois à Pyongyang par le Président de la Corée du Nord, Kim Jong-un. Ph. DR

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a été reçu jeudi pour la première fois à Pyongyang par Kim Jong-un, une énième illustration de l'effervescence diplomatique autour de la péninsule coréenne divisée. «Venez en Russie, nous serons très heureux de vous accueillir», a lancé M. Lavrov à Kim Jong Un, selon le texte publié par Moscou, pour sa première visite à Pyongyang depuis 2009. Un message clair pour Washington qui réclame une «dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible», et n'entend lâcher du lest sur les sanctions internationales qu'une fois que le processus, par nature complexe et long, sera achevé ou au moins très avancé. Moins d'une semaine après l'annulation par Donald Trump du tête-à-tête inédit avec Kim Jong Un prévu le 12 juin à Singapour à cause de «l'hostilité» de la Corée du Nord, Mike Pompeo s'est fait photographier avec le général nord-coréen Kim Yong Chol en train d'admirer Manhattan à travers la baie vitrée d'un appartement au 39e étage d'une tour près du siège des Nations unies. Le général est le plus haut responsable nord-coréen à fouler le sol américain depuis 18 ans. Il a dîné pendant une heure et demie avec le secrétaire d'État américain, qu'il avait déjà rencontré deux fois ce printemps à Pyongyang. Au revirement de M. Trump a succédé un regain d'optimisme, à tel point que Washington affirme désormais s'attendre à ce que le sommet ait lieu comme initialement prévu. Pyongyang a de son côté accepté de parler d'une dénucléarisation mais refuse qu'elle soit unilatérale, et sa définition risque d'être éloignée de celle des Américains tant les Nord-Coréens ont jusqu'ici présenté leur arsenal atomique comme une garantie pour la survie du régime.                      

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