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Le Maroc donné en exemple par le FMI dans la région MENA

Le Maroc donné en exemple par le FMI dans la région MENA
Le Maroc a attiré des constructeurs automobiles grâce à une infrastructure de qualité, une alimentation électrique fiable et une main-d’œuvre qualifiée, selon le FMI.

Le Maroc fait bonne figure dans un récent rapport du FMI. Celui-ci est intitulé «L’heure est à l’action». Le Fonds y rappelle que le Royaume a franchi plusieurs étapes ces dernières années pour une plus grande industrialisation de son tissu économique, améliorant ainsi ses exportations et l’emploi. Le Maroc est cité en exemple dans ce document qui recommande aux pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) de mener les réformes qui s’imposent pour assurer leur prospérité au cours des décennies à venir. Des réformes que le Maroc poursuit dans le but de stimuler le commerce et l’investissement, selon le rapport. «Le Maroc et la Tunisie se sont associés au Pacte du G20 avec l’Afrique, qui vise à promouvoir l’investissement privé, ce qui devrait améliorer l’infrastructure», rappelle le FMI. L’institution de Bretton Woods précise, par ailleurs, que le Maroc a attiré des constructeurs automobiles, dont PSA Peugeot Citroën et le groupe Renault, «grâce à une infrastructure de qualité, une alimentation électrique fiable et une main-d’œuvre qualifiée», lit-on dans le document rédigé par Jihad Azour, Directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI. Globalement, si les pays de la région ont entretenu une certaine stabilité macroéconomique, «la croissance a été trop lente pour tenir le rythme de l’expansion démographique, ce qui s’est traduit par une hausse du chômage», regrette le Fonds. La croissance économique affiche, en effet, une moyenne annuelle de 3,6% depuis 2011, soit un tiers de moins qu’au cours de la décennie précédente. Le taux de chômage global de 10% ne semble pas alarmant, mais les disparités entre pays sont importantes (de moins de 1% au Qatar à plus de 18% en Jordanie), et les femmes et les jeunes sont particulièrement touchés. «Le statu quo ne ferait qu’empirer les choses. Selon les estimations du FMI, si la croissance se maintient aux taux post-2011, le taux de chômage moyen pourrait dépasser 14% d’ici 2030», avertit Jihad Azour. Pour cela, les gouvernements de la région MENA doivent élaborer et exécuter des programmes de croissance inclusive. Cinq leviers joueront un rôle fondamental, préconise le FMI, à savoir une politique de finances publiques saine, l’inclusion financière, la réforme du marché du travail et de l’enseignement, l’amélioration de la gouvernance et le renforcement du climat d’affaires. 

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