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Le Maroc intéresse les investisseurs sud-coréens

Les investisseurs sud-coréens sont intéressés par le Maroc. Lors des assemblées annuelles de la BAD à Busan en Corée du Sud, le ministre de l’Économie et des finances Mohamed Boussaïd a eu plusieurs entretiens avec des responsables de ce pays portant sur les opportunités d’investissement au Maroc et le positionnement stratégique du Royaume en Afrique.

Le Maroc intéresse les investisseurs sud-coréens
La BAD envisage d'investir 35 milliards de dollars au cours des dix prochaines années pour accompagner l'industrialisation du continent.

Le Maroc séduit les entreprises sud-coréennes qui proposent d'accompagner les investissements marocains, notamment industriels. La déclaration est du ministre de l'Économie et des finances, Mohamed Boussaïd lors des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Busan en Corée du Sud (21-25 mai). «Ces entreprises sud-coréennes souhaitent profiter des opportunités qu'offrent les écosystèmes industriels marocains, en particulier l'automobile», affirme Boussaïd dans une déclaration à la MAP, à l'issue de son entretien avec le vice-premier ministre et ministre de la Stratégie et des finances de la Corée du Sud, Dong Yeon Kim. «Nous avons abordé des sujets d'intérêt commun, notamment le renforcement de la coopération dans plusieurs domaines», souligne l’argentier du Royaume, cité par la MAP. Ce dernier a annoncé que le spécialiste sud-coréen des roues en alliage d’aluminium, Hand Corporation, prévoit un investissement d'environ 500 millions de dollars au Maroc. Boussaïd a précisé que ses entretiens avec le ministre sud-coréen ont également porté sur l'intérêt que peut présenter la place financière Casablanca Finance City (CFC) pour les opérateurs coréens qui ambitionnent de développer une stratégie africaine. D'autres dossiers, comme le développement du tourisme, l’insertion dans la stratégie d’accélération industrielle et le renforcement de la coopération technique entre la Corée du Sud et le Maroc ont été également été à l'ordre du jour. Le Royaume a été cité en exemple lors des assemblées annuelles de la BAD. «Entre 2012 et 2018, la valeur ajoutée de l'industrie en Afrique a diminué de 702 milliards de dollars à 630 milliards. Cependant, le Maroc se portait bien et sa production industrielle s'est améliorée d'environ 16% durant cette période, faisant du Royaume un hub pour les entreprises de l'industrie aéronautique», a ainsi souligné le président de la BAD, Akinwumi Adesina qui s'exprimait lors de la cérémonie d'ouverture officielle des assemblées annuelles. Adesina a indiqué que la BAD envisage d'investir 35 milliards de dollars au cours des dix prochaines années pour accompagner l'industrialisation du continent. «La stratégie d'industrialisation de l'institution panafricaine vise à soutenir l'Afrique afin d'augmenter son PIB industriel de 700 milliards de dollars actuellement à plus de 1.720 milliards de dollars à l'horizon de 2030, ce qui permettrait d'atteindre un PIB de 5.600 milliards de dollars et un PIB/habitant de 3.350 dollars», affirme Adesina. Selon lui, le continent est vraiment béni. Il possède 65% des terres arables non exploitées de la planète, riches de gisements de gaz naturel, de pétrole, de minéraux et de métaux. Sauf que l’Afrique n'exporte que des produits bruts non transformés ce qui expose les économies africaines aux effets de la volatilité des prix mondiaux des produits de base.

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