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Le Matin : Que pensez-vous des chances du Maroc lors du Mondial 2018 ?
Roberto Carlos : J’ai vu le match du Maroc contre la Slovaquie (victoire 2-1, ndlr). J’ai vu une équipe qui joue très bien, mais la mentalité doit être celle de toujours gagner, pas seulement de jouer au football. Je crois que le Maroc est un pays qui mérite d’être en demi-finale du Mondial, pour les joueurs qu’il compte. Il y a de grands joueurs comme Boussoufa et Achraf que je connais particulièrement. Je pense que le Maroc pourrait s’améliorer et aller petit à petit pour tenter d’arriver un jour, espérons que ce soit en Russie, à pouvoir disputer une finale.
Il y a quelques jours, le monde a commémoré votre but sur coup franc face à la France en préparation pour le Mondial 1998. Que pouvez-nous nous dire à ce sujet ? Qu’est-ce qui vous a traversé l’esprit à ce moment précis ?
Beaucoup de joie, parce que c’est une action qui a bien marché pour moi. Les gens se souviendront toujours de ce but. Il n’y avait rien de réfléchi. J’ai frappé la balle et elle s’est dirigée vers les buts. Pour moi, des souvenirs comme celui-ci me rappellent ce que j’ai pu apporter au football et ça me fait plaisir.
En 2002, vous avez remporté la Ligue des champions avec ce superbe but de Zidane sur votre passe et vous avez remporté le Mondial avec le Brésil. Quel trophée est le plus précieux pour vous ?
C’était une année très complète, très très complète pour moi. J’ai gagné quatre trophées : le Mondial des clubs, la Liga, la Ligue des champions et le Mondial avec le Brésil. Je n’ai pas de préférence. Quand on soulève un trophée, c’est toujours le plus important dans la vie d’un footballeur.
