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Le Maroc peut mieux faire

Le Maroc peut mieux faire
Selon l’indice 2018 du développement de l’administration électronique, seulement six pays en Afrique ont un niveau EGDI élevé dont le Maroc, le Ghana, l’Afrique du Sud et la Tunisie.

Le Maroc doit encore consentir des efforts pour améliorer son classement dans l’indice de développement de l’administration électronique (EGDI) établi par l’Organisation des Nations unies (ONU). Selon l’édition 2018 de cet indice, après son amélioration progressive enregistrée depuis 2010, le score EGDI actuel du Royaume se stabilise. Son score est actuellement de 0,52 (110e à l’échelle mondiale), alors qu’il était de 0,52 (85e mondial) en 2016, 0,51 (82e) en 2014, 0,42 (120e) en 2012 et 0,33 (126e) en 2010. Selon le rapport de l’ONU, l’Afrique est globalement en retard par rapport au reste du monde dans le développement de l'administration électronique. Seulement six pays dans le continent ont un niveau EGDI élevé, dont le Maroc, le Ghana, l’Afrique du Sud et la Tunisie. D’après le rapport, les scores EGDI régionaux moyens pour les pays d’Afrique et d’Océanie sont nettement inférieurs à la moyenne mondiale : 0,3423 pour l'Afrique et 0,4611 pour l'Océanie. L’Australie (0,9053) et la Nouvelle-Zélande (0,8806) sont les deux seuls pays d’Océanie à avoir obtenu des scores EGDI élevés. Les scores pour les 12 autres pays de la région se situent entre 0,2787 et 0,5348, en dessous de la moyenne mondiale. Par ailleurs, seuls 4 pays sur 54 en Afrique ont un score supérieur à la moyenne mondiale de 0,55 .

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