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Le Maroc réussit son test GAFI

Le Groupe d’action financière (GAFI), en charge de l’élaboration des normes internationales pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, a achevé sa mission d’évaluation au Maroc le 20 mars. Les premières conclusions s'annoncent bonnes, à en croire Abdellatif Jouahri. Le gouverneur de la Banque centrale en a fait l'annonce, mardi, à l'issue du conseil de BAM.

Le Maroc réussit son test GAFI
Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Banque centrale, a révélé que le ciblage de l’inflation n’interviendrait «vraisemblablement» qu’à la fin de la deuxième phase de la réforme du régime de change.

Lutte contre le blanchiment de capitaux : Le verdict du GAFI 
Abdellatif Jouahri a indiqué que le Groupe d’action financière, en charge de l’élaboration des normes internationales pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, a achevé sa mission d’évaluation au Maroc le 20 mars.
Les premières conclusions de cet organisme intergouvernemental sont bonnes pour le Maroc, note le gouverneur de Bank Al-Maghrib. Le GAFI juge la Banque centrale et les banques efficaces dans leur lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Crédit bancaire : Une réunion BAM-GPBM-CGEM avant Ramadan
Le crédit bancaire se porte bien et devrait rester sur sa lancée, selon Abdellatif Jouahri, gouverneur de la Banque centrale. Celle-ci table, en effet, sur une croissance du crédit au secteur non financier de 4,5% en 2018 et en 2019, après 3,7% en 2017. Les banques avancent même des prévisions plus optimistes, allant jusqu’à 6,6%, a révélé le patron de Bank Al-Maghrib (BAM) qui a dit préférer rester prudent pour formuler sa propre prévision.
Il n'empêche, le régulateur du secteur bancaire veut dynamiser le financement de l'économie. 
Ainsi, BAM devra se réunir avant le mois de Ramadan, selon Jouahri, avec le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) pour faire le point sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire pour faciliter l'accès des entreprises au crédit bancaire. Cette rencontre devra permettre d'analyser d'une façon plus pointue les éventuelles difficultés que rencontrent les entreprises en ce qui concerne l'accès au financement bancaire, en adoptant même une approche régionalisée et sectorialisée, a indiqué le même responsable, mardi après-midi à Rabat à l'issue de la première réunion trimestrielle du Conseil de BAM pour l’année 2018. Il a, d'ailleurs, souligné l'option de créer des comités régionaux de soutien, dont le premier a été constitué à Casablanca. Objectif : plus de proximité pour agir et résoudre les problèmes d'accès au crédit bancaire auprès des entreprises, note Jouahri.

Réforme du régime de change : Plus jamais de date !
Abdellatif Jouahri a, semble-t-il, bien retenu la leçon en ce qui concerne la programmation de la réforme du régime de change. Le gouverneur de la Banque centrale ne veut plus parler date ou programmation, en évoquant les phases ultérieures de cette réforme. Et pour cause. Il a reconnu, en effet, avoir souffert des effets de l’annonce de la date pour l’entrée en vigueur de la première phase de la réforme.
Il a, toutefois, fait certaines révélations à ce propos. Il a ainsi annoncé que la Banque centrale se retirera davantage du marché de change lors de la deuxième phase de la réforme et laissera ce dernier fonctionner par lui-même. Ce qui commence déjà à être le cas partiellement aujourd’hui, note-t-il. «Le marché commence à bien fonctionner et on n’a parfois même pas besoin de Bank Al-Maghrib», relève Jouahri qui précise que du 12 février dernier au 20 mars, les banques n’ont pas fait appel à BAM pour acheter de devises. Elle leur avait servi 240 millions de dollars depuis le 15 janvier. Et mardi dernier, les achats ont porté sur 80 millions de dollars.
BAM jouera alors le rôle de régulateur pour contrôler les conditions appliquées aux opérateurs et également le rôle d’appoint. Le gouverneur de la Banque centrale a également révélé que le ciblage de l’inflation n’interviendrait «vraisemblablement» qu’à la fin de la deuxième phase de la réforme du régime de change.  

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