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Le Maroc à la traîne dans la réglementation du marché du travail

Le Maroc se défend toujours mal dans le domaine de la liberté économique. Après avoir perdu du terrain au fil des années, il a gagné une position dans la dernière édition de l'indice mondial dédié. Il pointe ainsi au 115e rang sur 162 pays, avec une note de 6,37 points sur 10. Et même s’il occupe la tête du classement dans le Maghreb, il n’est que 12e en Afrique et 9e dans la région arabe.

Le Maroc à la traîne dans la réglementation du marché du travail
Le Maroc est mal classé notamment dans le sous-indicateur relatif à la règlementation, pointant à la 130e place.

Le Maroc a du mal à faire une percée dans le domaine de la liberté économique. Il y perd plutôt du terrain au fil des années. Ce constat ressort de la dernière édition du rapport sur la «Liberté économique dans le monde», publié par l’institut canadien Fraser Institute. Le Royaume a certes gagné une position dans l’indice relatif à 2016, mais il reste mal classé. Il s’est, en effet, hissé au 115e rang sur 162 pays, avec une note de 6,37 points sur 10, après avoir été classé 116e en 2015. Ce qui est loin des positions qu’il occupait par le passé : 78e en 1980, 71e en 1990, 86e en 2000, puis 98e en 2005 et 104e en 2010. 
Avec ce classement, le Maroc traine au niveau de la région. Il est, en effet, classé 12e en Afrique et 9e dans la région arabe. Certes, il est premier dans le Maghreb, devant la Tunisie (121e), la Mauritanie (136e), l’Algérie (159e) et la Libye (161e). Toutefois, il n’est que 16e au niveau africain, derrière notamment les Îles Maurice qui se distinguent en se classant au 8e rang mondial avec une note de 8,01, le Rwanda (40e), le Botswana (44e) et l’Ouganda (46e).
Dans la région arabe, le Maroc est devancé par Bahreïn qui est le pays de la zone le mieux noté (7,56 points et 30e place mondiale), les Émirats arabes unis (37e), le Qatar (38e), la Jordanie (42e), le Liban (74e), Oman (89e), le Koweït (90e) et l’Arabie saoudite (103e). Le Maroc est mal classé notamment dans le sous-indicateur relatif à la règlementation, pointant à la 130e place. Il est tiré vers le bas notamment par la réglementation du marché du travail (152e), la réglementation des affaires (147e), alors que le pays est classé à la 112e place en ce qui concerne la règlementation du marché du crédit.
Pour le reste des sous-indicateurs, le Maroc est 119e dans la «monnaie saine», 111e pour le poids du gouvernement, 95e dans la «liberté de commercer à l’international» et 68e pour le sous-indicateur relatif au «système juridique et droits de propriété».
S’agissant du poids du gouvernement, le Maroc fait pâle figure notamment dans le critère du taux d'imposition marginal le plus élevé, avec une note de 4 et la consommation du gouvernement (4,43). Par contre, il décroche une note de 7,29 dans le critère des transferts et subventions et 8 points dans le critère relatif aux entreprises publiques et investissement. Concernant la «liberté de commercer à l’international», le Maroc n’est pas du tout concerné par le taux de change du marché noir (Black-market exchange rates), ayant une note de 10/10. Pour le reste, il affiche un score de 6,78 pour les tarifs, 5,97 pour les obstacles réglementaires au commerce et 4,97 pour les contrôles des mouvements de capitaux et de personnes. À noter que c’est Hong Kong qui coiffe ce classement mondial, suivi par Singapour et la Nouvelle-Zélande. 

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