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Le ministère d’État chargé des Droits de l’Homme réfute le rapport de Human Right Watch

Le gouvernement vient de réagir au rapport de Human Right Watch au sujet des événements de Jerada. Dans un communiqué publié jeudi dernier, le ministère d’État chargé des Droits de l’Homme réfute les allégations de l’organisation et revient en détail sur les événements ayant provoqué les confrontations avant de décrire les circonstances de l’intervention des forces de l’autorité publique.

Le ministère d’État chargé des Droits de l’Homme réfute le rapport de Human Right Watch
Mustapha Ramid.

Le ministère d’État chargé des Droits de l’Homme a réagi aux allégations avancées par l’organisation Humain Right Watch dans un rapport qu’elle a publié lundi dernier sur les évènements de Jerada dénonçant «un usage disproportionné de la force et le recours à des arrestations arbitraires». Des accusations aussi graves qu’infondées, face auxquelles le gouvernement n’a pas tardé à réagir. Le département de Mustapha Ramid vient ainsi de publier une réponse officielle à ce rapport. Dans le communiqué publié jeudi dernier, le ministère d’État évoque le contexte ayant précédé l’éclatement des manifestations, rappelant que les protestations avaient éclaté après le décès de deux personnes suite à l’effondrement d’une mine clandestine de charbon. Un décès qui a été provoqué, rappelle le communiqué, par la non-évaluation par les défunts du danger qui les guettait et par le non-respect des normes de sécurité en vigueur. Un évènement qui a provoqué le démarrage et la poursuite des sit-in pendant trois mois sans qu’aucune intervention ne soit enregistrée de la part des autorités publiques durant cette période.
Toutefois, souligne le communiqué, les protestations allaient connaître une escalade le 11 mars 2018 après que certains manifestants se sont déplacés vers la ville de Laâyoune orientale dans une province mitoyenne de la province de Jerada dans une tentative d’élargir le spectre de protestation. Des développements suite auxquels les autorités publiques ont annoncé, le 13 mars à travers un communiqué du ministère de l’Intérieur, leur intention de faire face à toute protestation ne respectant pas la loi dans un souci de mettre fin à la crispation provoquée et entretenue par certaines parties. Mais cette annonce n’a pas été respectée par certains manifestants qui ont eu recours à la provocation des forces de l’ordre pour envenimer la situation, ce qui a mené à des confrontations entre les deux parties et qui se sont soldées par des blessures enregistrées des deux côtés ainsi que plusieurs dommages occasionnés aux véhicules des autorités.
Le rapport conclut que le gouvernement a traité les événements de Jerada en recourant à une approche intégrée et équilibrée, marquée par le recours au dialogue et la communication et menée par des ministres et les autorités provinciales parallèlement à la poursuite de la mise en œuvre des programmes de développement de la région. Ainsi et dans le cadre de cette approche de respect des droits de l’Homme, tous les cas d’individus suspectés d’avoir commis des crimes ont été différés devant l’autorité judiciaire, dont certains ont été jugés et d’autres attendent leur jugement dans le cadre du respect des principes du procès équitable.

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