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Le ministère de la Fonction publique et le PNUD forment les hauts cadres de la Santé à la gestion des risques de corruption

Plus de trente hauts cadres administratifs et responsables d’hôpitaux ont pris part hier à un atelier de formation sur la gestion des risques de corruption dans le secteur de la santé. Cette session, organisée à l’initiative du ministère de la Réforme de l’administration et de la fonction publique, en partenariat avec le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), vise à consolider les acquis des participants en matière de promotion de l’intégrité et les préparer à devenir des formateurs pour encadrer d’autres fonctionnaires relevant de différents départements.

Le ministère de la Réforme de l’administration et de la fonction publique multiplie les actions visant la promotion du principe de la transparence et de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Après avoir publié il y a quelques jours un rapport en partenariat avec l’OCDE relatif à l’évaluation des efforts du Royaume en matière de lutte contre la corruption et la promotion des valeurs d’intégrité dans 11 domaines spécifiques, le département de Mohamed Ben Abdelkader a lancé hier à Rabat une session de formation sur la gestion des risques de corruption dans le secteur de la santé. Plus d’une trentaine de hauts cadres administratifs et des responsables d’hôpitaux ont ainsi pris part à cet atelier dont le but à terme est de consolider la connaissance des participants en matière de gestion des risques de la corruption et les préparer à devenir à leur tour des formateurs.
Selon le ministre de la Réforme de l’administration et de la fonction publique, ce programme de formation de deux jours est élaboré en partenariat avec le programme régional de lutte contre la corruption et le renforcement des valeurs de l’intégrité dans les pays arabes, lancé par le PNUD en 2011. Il s’inscrit en outre dans le cadre des efforts consentis par le Royaume pour éradiquer le fléau de la corruption et promouvoir les valeurs de la bonne gouvernance. Cette session de formation permettra ainsi de sensibiliser les participants aux concepts de prévention contre la corruption et de comprendre la méthodologie adoptée par le PNUD en matière de gestion des risques liés à la corruption en vue de généraliser cette formation plus tard à d’autres secteurs comme la justice et la douane.
Une initiative saluée par l’inspecteur général de la Santé, Lahcen Chtibi, qui a souligné l’importance accordée par son département à la promotion des valeurs de l’intégrité et de la bonne gouvernance, rappelant à cet égard que le ministère de la Santé figure parmi les rares départements à avoir créé des inspections régionales pour contrôler l’action administrative et assurer un suivi des plaintes déposées par les citoyens. Selon le même responsable, cette action vient soutenir la stratégie nationale globale et intégrée de prévention et de lutte contre la corruption qui vise à réduire de manière effective et significative tous les phénomènes liés à la corruption et améliorer par conséquent la perception de la conception chez le citoyen ainsi que la confiance de ce dernier dans l’État.
Une vision très appréciée par le PNUD, représenté par Arkan Seblali, qui a souligné que le défi majeur pour éradiquer ce phénomène reste l’harmonisation des programmes et la diversification des actions et des mesures pour lutter contre la corruption qui peut prendre plusieurs formes. Un défi que tente de relever la stratégie marocaine qui constitue, d’après le même responsable, une stratégie avant-gardiste dans la région arabe. 

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